L'histoire :
Kûshirô a pris possession du corps de Haru et se bat en utilisant Mana comme sabre contre Takemi et Saburô. L’énergie de Takemi est telle qu’elle s’évapore alentour pour créer une sorte de brume : du coup, Takemi et Saburô disparaissent aux yeux de leurs adversaires et peuvent attaquer en profitant de la surprise. Rapidement, Mana et Kûshirô sont en difficulté et il devient évident pour le public que ce duo va perdre. Voyant cela emprisonné dans son propre corps, Haru se met à hurler à Kûshirô de lui rendre son corps : il compte bien gagner ce combat avant d’aller affronter lui-même le voleur de son corps et faire sa déclaration d’amour à Mana. A peine a-t-il prononcé ces paroles que le jeune homme récupère alors le pouvoir sur son corps...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Riche en action, ce second volet fait avancer les choses car la quête de Mana et Haru avance. Déjà, le combat en arène leur permet de trouver enfin la réponse à leur question sur leur relation : ils réalisent ce qui leur manquait pour réussir une parfaite synchronisation et, grâce à la volonté de Haru, ils parviennent à franchir une étape cruciale pour leur duo. Puis, ils peuvent enfin reprendre la route avec de nouveaux compagnons : cela agrandit le groupe de personnages secondaires mais cette nouvelle amitié manque de crédibilité et le voyage des jeunes gens est aussi ennuyeux que mal mis en scène. Enfin, Mana et Haru doivent affronter un duo de choc : s’agissant de personnages importants qu’on avait un peu oublié, il est intéressant de les revoir mais le côté too much de ces retrouvailles qui donnent dans le pathos et la cruauté peine à convaincre. En ce qui concerne les dessins, on remarque que le dessinateur se lâche beaucoup plus en fournissant de nombreuses doubles-pages pour renforcer les moments importants : l’effet est réussi et les graphismes, bien que pas toujours de bon goût, sont plaisants à regarder. Au final, ce second volet est un peu plus intéressant que son prédécesseur : cela ne garantit pas une suite au niveau mais on se contentera déjà de ça.