L'histoire :
Depuis plusieurs jours, Haru et Mana ont bien du mal à communiquer sans se disputer. Finalement, pour éviter les conflits, le garçon a mis la demoiselle devant la télévision pour qu’elle s’imprègne du monde. Hélas, cette dernière ne comprend pas la différence entre la réalité et la fiction, ce qui fait qu’elle mélange toutes les informations. Du coup, Haru décide d’aller seul au lycée en laissant Mana dans le salon. Là, il demande à son ami Kazunari de s’entraîner avec lui au kendô. Ainsi, Haru saura mieux utiliser un sabre et sera plus à même de se défendre. Après les cours, le jeune homme rentre à pied en repensant aux derniers évènements. Il se dit qu’il est particulièrement inutile quand une demoiselle en fuite le bouscule. Celle-ci tient un chaton dans les bras et tente de semer un chien qui lui court après. Haru fait alors fuir le chien et la jeune fille regarde son sauveur avec stupéfaction. En effet, elle connaît le garçon qui ne va pas tarder à réaliser que la demoiselle est en fait un fourreau déguisé...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
L’introduction de la série n’était déjà pas enthousiasmante mais, ici, le scénario se montre encore plus creux pour ne pas dire vide. Tout d’abord, on n’apprend rien si ce n’est que des fourreaux déguisés existent : cette révélation manque franchement d’impact car on ne voit pas vraiment d’intérêt à cela. Quant à « l’éducation » de Mana, on sent bien l’envie de faire des gags mais la recette ne fonctionne pas et nous laisse stoïque. Puis, le reste du volume laisse la réflexion de côté et se contente de scènes d’action où les méchants sortent de nulle part pour se faire trancher en deux (ou plus de morceaux, hein) : au lieu de dynamiser le récit, cela crée finalement des longueurs car on ne connaît pas les enjeux ni les desseins des personnages, et les coups manquent de variété. De plus, il y a du fan-service complètement inutile et mal amené, ce qui n’arrange rien : le mélange de violence sanguinolente et de femmes à poil est plus consternant qu’autre chose. On remarquera tout de même un point positif en ce qui concerne la lisibilité des scènes d’action car ces dernières ont gagné en fluidité. En résumé, ce deuxième volume est d’une inutilité flagrante et ne donne pas envie de lire la suite.