L'histoire :
Après avoir exécuté deux fourreaux humains, Haru se met à éclater de rire de manière démente. C’est alors que Mana reprend sa forme humaine, et le regard de la demoiselle apaise Haru qui retrouve ses esprits. Réalisant qu’il vient de tuer deux personnes, celui-ci commence à se sentir mal. Mana le prend alors dans ses bras avant de laisser aller sa joie en appelant le jeune homme Kûchiro. En fait, il s’agit du nom de son véritable utilisateur. A l’époque, en l’an 2 de l’ère Keian, Mana était le sabre de Kûchiro et ils eurent pour mission d’aller récupérer un miroir magique sur l’île de Yamata. Mais les monstres étaient trop nombreux et Kûchiro resta seul sur l’île après avoir jeté Mana à la mer, suite à quoi elle resta endormie durant 300 ans. Pendant le combat contre les deux fourreaux, l’esprit de Kûchiro a possédé le corps de Haru, ce qui explique que ce dernier puisse utiliser Mana. Cela veut également dire que Kûchiro n’est pas mort et cela tombe bien car Mana était justement à sa recherche...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Entre un premier volume très moyen et un deuxième complètement inutile, on ne peut pas dire qu’on attendait grand-chose de celui-ci qui se révèle pourtant être le véritable lanceur de l’intrigue. En effet, on apprend pourquoi Haru peut utiliser Mana comme sabre et l’histoire se profile vers la récupération de 3 items magiques pour sauver le monde. Néanmoins, le récit reste très classique, les personnages principaux peinent à être attachants et il n’y a pas vraiment de révélation sensationnelle. De plus, il y a beaucoup de longueurs (notamment tout un tiers de volume à voir Haru se plaindre d’être appelé Kûchiro par Mana), ce qui laisse une bonne place à l’ennui. Quant aux graphismes, la fluidité se fait une place de plus en plus grande et les personnages sont très charismatiques. Cependant, la grosse dose de fan-service est à la limite du grotesque et cela enfonce un peu plus le scenario qui n’a pourtant pas besoin qu’on en rajoute une couche supplémentaire. En résumé : c’est un peu mieux mais il y a encore du travail à faire !