L'histoire :
Mana raconte à Harumi comment s’est passée sa rencontre avec Kûshirô et comment elle a perdu son humanité. A l’époque, c’était l’hiver et la demoiselle était enfermée dans une cellule des prisons du château. Grâce à Kûshirô, elle fût libérée au printemps et redevint la princesse qu’elle était. Même si Kûshirô s’absentait souvent pour des périodes de 2 ou 3 jours, celui-ci revenait toujours avec des cadeaux pour Mana qui prenait grand plaisir à passer du temps avec lui. Un jour, elle lui fit part des ses inquiétudes et Kûshirô lui promit de toujours revenir auprès d’elle. Peu de temps après, l’homme partit pour une très longue mission et Mana se raccrochait à leur promesse pour ne pas tomber dans le chagrin. Finalement, Kûshirô reparût aux portes du château, grièvement blessé. Mana veilla sur lui mais l’homme était condamné. A l’agonie, ce dernier prononça deux mots à Mana : fourreau humain...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Centrée sur Mana, la première moitié de ce volume ne s’avère pas vraiment utile. Certes on a le droit à un flash-back nous expliquant comment elle en est venue à devenir un sabre et pourquoi elle est à ce point attachée à Kûshirô mais, soyons honnêtes, ces révélations ne font pas progresser l’histoire et arrivent un peu trop tard. Puis, l’intrigue revient dans le présent et la demoiselle se montre plus gentille et encourageante envers Harumi : là non plus, on ne parvient pas à s’immerger ni à trouver cela utile. La deuxième moitié relève un peu le niveau car Harumi et ses compagnons suivent Kaya dans une forteresse qui subit régulièrement les assauts de monstres et de brigands. Cela nous permet de découvrir de nouvelles têtes qui sont hélas très stéréotypées mais sauront peut-être se montrer utiles par la suite. Mais, surtout, cela offre une nouvelle voie à l’intrigue ainsi qu’un autre méchant : on a l’impression que le scénariste s’égare une fois de plus. Attendons tout de même de voir la suite, même si, au vu des volumes précédents, les doutes ne sont pas vraiment permis.