L'histoire :
Suô a kidnappé Kaya en espérant que cela pousse Hyakume à venir l’affronter. Cependant, ce n’est pas ce dernier qui se présente à lui mais Fujimaru, bien décidé à en découdre. Suô s’en accommode car il comptait de toute façon tuer l’homme aussi. Pendant ce temps-là, un groupe d’hommes chevauchant des monstres mènent l’assaut contre la forteresse. Leur chef, un certain Karabuki, faisait autrefois partie de ceux qui habitent la forteresse et il tient à s’emparer des lieux. Hélas pour Karabuki, Haru se dresse devant lui et, avec son sabre, met à mal le monstre que son ennemi manipule. Loulou et Konoe viennent en renfort pour empêcher Karabuki de riposter. Ce dernier a un regard en direction d’un petit appareil planté sur le monstre. Haru comprend ainsi que c’est avec cela que sont manipulés les monstres, et Loulou se charge donc de le détruire, ce qui rend alors les monstres incontrôlables. Heureusement, tout le monde s’unit pour les affronter et les éliminer. Après cela, les blessés sont soignés et Haru décide de partir lui aussi se battre contre Suô, Loulou devant l’accompagner...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Tout en action, ce dixième volume se montre tout aussi décevant que ses prédécesseurs, voire plus, la faute à des combats qui ne sont vraiment pas convaincants. Tout d’abord, l’attaque de la forteresse par des hommes manipulant des monstres se termine aussi vite qu’elle a commencé, ce qui rend son intérêt très limité. Quant à l’affrontement entre Fujimaru et Suô, cela relève presque de l’inexistant tant on n’en voit rien et c’est le duel opposant Haru à Suô qui prend la relève. Là, les choses durent un peu plus longtemps mais les graphismes, qui ne donnent pas dans la fluidité, gâche la lecture et on ne parvient pas à ressentir le moindre suspense, d’autant que la façon de se battre de Haru et Mana n’est pas enthousiasmante. Après cela, l’histoire opère un nouveau virage : à l’instar du volume précédent, on découvre un nouveau méchant à abattre, ce qui donne la désagréable impression que l’auteur ne sait pas trop où il va. On assiste également à l’entraînement de Haru mais cela génère de la consternation : depuis le temps qu’il se bat au sabre, ce n’est que maintenant qu’il apprend à dégainer correctement la lame de son fourreau... Bref, une déception de plus.