L'histoire :
Bien que la nuit soit tombée, Sanae a décidé de suivre Kazunari. Cela la conduit à un parc où, cachée derrière un buisson, elle peut voir son ami se tenir debout devant un cadavre ensanglanté. C’est alors qu’arrivent Sôji et Shinomiya. Cette dernière reste avec Sanae et plaque sa main sur sa bouche pour la faire taire. Sôji s’avance vers Kazunari et voit alors une jeune femme se régaler du sang du défunt. Le maître de cette dernière fait son apparition à ce moment-là : Kazunari fonce vers lui mais se fait vite terrasser. Sôji ne parvient quant à lui pas à esquisser le moindre geste. Puis, l’inconnue et son maître s’en vont, Kazunari se dépêchant de partir à leur poursuite. Sanae rentre avec Sôji et Shinomiya qui lui apprennent tout ce qu’ils savent sur les fourreaux. En discutant, le trio se met à craindre que, comme il y a quatre ans, un « Battle Royale » de fourreaux humains n’ait commencé...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Déjà perplexe par le nouveau virage opéré par l’histoire dans le volume précédent, on ne s’attendait pas à ce que l’intrigue prenne encore un autre tournant. Cette fois, on apprend que les évènements d’il y a quatre ans sont en fait un simple « Battle Royale » entre fourreaux humains et qu’il est apparemment en train de se passer la même chose actuellement. Cela a au moins le mérite de simplifier l’histoire mais il faut reconnaître que tous les détours pour en arriver là et la profusion de protagonistes ne facilitent pas vraiment la lecture. De plus, deux personnages secondaires nous apprennent être des fourreaux humains : cela augmente la trop grande quantité de protagonistes concernés sans qu’il n’y ait vraiment d’intérêt. En outre, le déroulement des évènements est plutôt prévisible et les combats manquent de saveur. Quant à la révélation sur la relation entre un fourreau humain et sa lame, cela manque carrément de cohérence : la personne qui sert de lame est censé être la plus importante pour son maître alors qu’on a déjà vu des liens se tisser entre des inconnus... Au final, beaucoup de révélations mais aucun enthousiasme.