L'histoire :
Depuis que Luan passe son temps à lui courir après sans jamais lui laisser de répit, Tasuke ne rêve plus que de tranquillité. Et quand elle n’est pas avec lui, c’est avec Shaolin que Luan se dispute sans cesse. Lorsque Tasuke retourne en cours, Luan décide de lui désobéir et de se rendre elle aussi à l’école. Là, elle se fait passer pour un nouveau professeur et n’arrête pas de mettre en avant le pauvre Tasuke avec des cours retouchés à sa manière, pensant ainsi lui faire plaisir. D’autant plus qu’elle remplace tour à tour les enseignants de chacune des matières et la journée tourne donc au cauchemar pour le pauvre Tasuke. Finalement, en cherchant à l’aider durant le cours de sport, Luan fait s’envoler le pauvre Tasuke qui risque de se faire très mal en retombant. Heureusement, Shaolin a été prévenue par la petite Rishu qui veillait discrètement sur le garçon et arrive à temps pour le sauver. Un combat s’engage alors entre les deux anges gardiens et Shaolin sort la grosse artillerie. Luan riposte alors en donnant carrément vie au bâtiment de l’école…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le premier volume souffrait déjà de quelques défauts scénaristiques et graphiques, et ce second tome enfonce le clou encore un peu plus loin. Sans compter que l’édition française est assez mauvaise. Ainsi, en plus des fautes d’orthographes, on trouve de nombreuses phrases incohérentes ou dans lesquelles il manque carrément un mot. L’adaptation laisse donc clairement à désirer, ce qui accroît encore la mauvaise impression qui se dégage lors de la lecture. Car, si le scénario reste d’un classicisme navrant, les graphismes ne viennent pas non plus rattraper le coup. D’ailleurs, il y a même une case (page 119) où le tramage recouvre carrément une partie du dessin, ce qui semble plutôt être le fait d’une retouche foirée de la part de l’éditeur français. Certains décors ou arrières plans sont pathétiques et l’auteur a, de plus, un problème avec les trames et semble ne jamais vouloir s’arrêter d’en surcharger ses dessins. Les histoires traitées n’apportent vraiment rien de nouveau à ce genre déjà largement surexploité, et les quelques pointes d’originalité du scénario sont maintenant oubliées et remplacées par des scènes d’un déjà-vu affligeant. Fuyez !