L'histoire :
Lumina est l’héritière d’une très riche famille japonaise. Tous les matins, avant d’aller à l’école, elle doit subir une séance de maquillage, de coiffage et une visite médicale. Un matin, le fiancé de Lumina (choisi par les parents de cette dernière) vient la chercher pour l’emmener à l’école. C’en est trop pour elle et la jeune fille s’enfuit jusqu’au WacDonald, un restaurant de restauration rapide. Lorsqu’elle énonce à la caissière ce qu’elle souhaite commander, un jeune homme demande la même chose juste à côté d’elle. Bien que beau garçon, il se révèle être insolent et plutôt grossier. Lumina doit quand même accepter qu’il paye à sa place car elle n’a pas d’argent sur elle. Durant le repas, il se met à lui faire des avances qu’elle refuse en prétextant être déjà fiancée. Lumina s’emporte et fait mine de s’enfuir, mais c’est alors que le jeune homme l’allonge de force sur une banquette avant de lui voler un baiser. De retour à l’école, des voyous tente de violer Lumina sous le regard du garçon du WacDonald. Ce dernier accepte d’aider la jeune fille à condition qu’elle lui donne quelque chose. Paniquée, elle lui répond qu’elle lui donnera tout ce qu’il voudra…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après Love Celeb, la collection « je tripote une fille de force car de toutes façons elle aime ça » de chez Akiko s’enrichit d’un nouveau titre, Royal 17. Moins malsain que son confrère, Royal 17 reste tout de même une de ces séries qu’on a vite fait de laisser de côté. Non pas à cause du dessin, qui est somme toute classique pour le genre et n’offre rien de nouveau. Le véritable problème réside dans le contenu de l’histoire. En effet, le jeune homme profite à sa guise de la fille qui, même si elle passe son temps à gémir et dire « non », ne fait pas vraiment d’effort pour se débattre. L’histoire est tellement vide que, pour la faire durer sur trois volumes, elle n’occupe que la moitié du tome (la suite dans les 2 prochains opus). Le tout est enrichi de deux histoires courtes : Club papillon ou « comment une jeune fille espère se faire prendre par le créateur de lingerie qui l’a choisie comme mannequin après l’avoir vu danser en boîte », et Melmo passe-partout qui tient sur moins d’une dizaine de pages et dont on se demande encore ce qu’elle fait là. Pour faire simple, cette série ne vaut absolument pas le détour !