L'histoire :
Lumina et son garde du corps, Allen, se rendent en hélicoptère sur l’île où se déroulera le bal des débutantes. Commence alors une séance de tripotage rapidement interrompue par l’arrivée d’un autre hélicoptère avec, à son bord, Taro, le fiancé de Lumina. Ce dernier somme Allen de ne plus toucher la jeune fille et demande à celle-ci de venir le rejoindre pour qu’ils couchent ensemble. Exaspérés, les deux tourtereaux sautent en parachute pour fuir Taro et rejoindre l’île. Plus tard, lors de ses essayages, Lumina discute avec sa mère qui lui explique que, le soir du bal, elle devra donner sa virginité à Taro afin de sceller leurs fiançailles. Lorsqu’arrive enfin le moment du bal, Taro se lance vers la belle pour la faire danser. Mais Allen lui fait un croche-patte et prend la main de Lumina. Ensemble, ils se mettent à danser, et Allen se révèle être un expert dans ce domaine. Taro explose de rage et une dispute éclate entre lui et le garde du corps de Lumina. Cette dernière regarde alors Allen avec des yeux plaintifs et lui demande de l’emmener loin d’ici. Les deux jeunes gens vont s’enfuir ensemble et Allen va ramener la belle chez lui, dans les quartiers pauvres…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dans ce deuxième tome de Royal 17, l’auteur a étoffé le contenu de son histoire. Cette dernière tient donc sur la totalité du volume, à une dizaine de pages près, car on a encore le droit en fin de volume à un épisode de Melmo passe-partout, toujours aussi peu drôle et complètement inutile. Certes, les scènes coquines ne sont plus perverses (la demoiselle ne rechigne plus quand Allen la tripote) mais c’est bien la seule amélioration qu’on peut voir au scénario. En effet, tout le reste est du déjà-vu : un amour interdit, la fuite des amoureux, un héros torturé, etc... D’ailleurs, celui-ci est tellement perturbé que, lorsque Lumina lui dit qu’elle accepte de se donner à lui, il préfère la laisser seule alors que, deux minutes plus tôt, il était en train de la tripoter et de la lécher. Seul lot de consolation, les dessins sont corrects, avec des décors assez fournis lorsqu’ils sont présents, et une forte utilisation des trames, mais tout cela ne compense pas le vide du scénario. Pour tous ceux qui auraient encore la force de lire cette série : courage, il ne reste plus qu’un seul volume avant la fin !!