L'histoire :
Après avoir couché avec Allen, Lumina n’a plus eu de nouvelles du jeune homme. La jeune fille est en train de déprimer à la patinoire lorsque des voyous viennent l’embêter. Ils tentent de la violer mais quelqu’un leur jette des palets sur la tête : il s’agit d’Allen, qui fait enfin sa réapparition auprès de sa belle. Il lui dit qu’il s’est arrangé pour que les parents de la demoiselle ne soient plus une gêne pour leur amour. De retour à l’école, les deux tourtereaux attirent toute l’attention : les filles rêvent de se payer Allen pour coucher avec lui, et Taro est fou de jalousie. Tout va pour le mieux jusqu’au moment où Lumina rentre chez elle. En effet, ses parents lui annoncent que leur société va leur être enlevée car quelqu’un a fait des actions financières dans ce but, et c’est Allen qui est derrière tout ça. Ils se mettent alors à genou et supplient leur fille de se marier avec Taro pour arranger leurs affaires familiales. Lumina leur répond qu’elle refuse de se sacrifier en épousant quelqu’un qu’elle n’aime pas. C’est alors que Taro débarque chez elle et lui enfile une bague de fiançailles au doigt. Mais la jeune fille préfère s’enfuir et court rejoindre l’élu de son cœur…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Enfin ! C’est fini ! Pour ne pas faire durer le supplice, l’histoire principale ne tient que sur la moitié du volume (comme dans le premier opus d’ailleurs, une manière comme une autre de rallonger la série d’un tome supplémentaire). En effet, Melmo passe-partout occupe toujours les dernières pages à notre plus grand désarroi. On a également le droit à Princesse Puffy et les 40 voleurs, qui, comme son titre l’indique, reprend la célèbre histoire d’Ali Baba pour une version plus féminine et plus romantique. Si l’on n’a rien à reprocher aux dessins, classiques mais honnêtes, on ne peut pas en dire autant de l’histoire principale. On aura eu le droit à tous les clichés du genre jusqu’au bout, notamment le garçon qui renonce à sa vengeance par amour. Et bien sûr, le tout est d’un prévisible consternant, même le final, puisque l’auteur nous offre un happy end qu’on avait déjà deviné dès les premières pages du premier volume. Même Taro, qui se révèle de plus en plus pervers et détraqué, a le droit au bonheur ! On notera que Royal 17 est aussi sorti en coffret, ce qui se révèle plus pratique pour balancer cette série au fond d’un lac !