L'histoire :
Le directeur de Radem vient de nommer le nouveau supérieur de Sœur Rosa et du père Gabriel Iota : Lou Hilensis Margarita. Le souci est qu’il s’agit d’une petite fille âgée de neuf ans, de quoi surprendre tous les religieux. Une nouvelle mission attend déjà Rosa et Iota qui doivent retrouver le père Joel Angelo, seul capable de traduire des textes anciens venant d’être retrouvés. C’est ainsi que le duo part sur ses traces, et leurs recherches les amènent auprès d’une ville située au milieu d’un désert et où l’eau est une denrée visiblement très rare. Rosa, en voyant une statue près d’une fontaine, se jette vers elle mais la casse, provoquant ainsi la colère d’un homme qui se trouve finalement être le père Joel. Celui-ci refuse de les aider et se fait appeler par un ouvrier qui l’avertit que lui et ses collègues viennent de découvrir un angelion. Joel leur demande de le laisser intact mais les ouvriers n’en peuvent plus d’attendre et le brisent. Un étrange liquide sombre en sort alors et recouvre rapidement les rues avoisinantes. De nombreuses personnes sont ainsi prises dedans, dont Joel et Iota…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce second opus devrait plaire aux amateurs du premier tome puisque celui-ci est du même acabit. Alternant en permanence phases dramatiques et humoristiques, l’histoire est plus étoffée que précédemment car l’on y découvre les événements ayant amené la précédente guerre sainte. C’est ainsi que l’on découvre un père Gabriel Iota en totale opposition avec celui que l’on connaît depuis le début, sans émotion et obéissant bêtement aux ordres qu’on lui donne. Dans le précédent volet, on dénotait déjà une certaine ressemblance avec la série Fullmetal Alchemist (chez Kurokawa), et celle-ci se confirme ! Cela n’est pas très dérangeant puisque Stigmata présente suffisamment d’intérêt grâce, avant tout, à une narration efficace bien qu’un peu trop bavarde par instant. Les dessins de Ko Ya Sung sont bien réalisés mais souffrent parfois d’un encrage un brin trop appuyé. L’ensemble est par contre en progrès concernant la finition des traits. Un second tome prometteur, à suivre !