L'histoire :
C'est le troisième samedi du mois, et un homme vient de se lever. La veille, il a fait la fête avec des amis et il a beaucoup bu. En rentrant de sa soirée, il a décidé d'acheter un aspirateur. Il ne sait pas vraiment ce qui lui a pris, d'autant qu'il en a déjà un... Maintenant qu'il est là, il faut bien l'utiliser, alors il décide de l'essayer. Il le branche et commence à nettoyer sa pièce à vivre. Mais il s'arrête quasiment instantanément. En effet, dès qu'il l'a allumé, deux lutins miniatures sont apparus, le regardant avec leurs grands yeux. Il se dit que l'alcool fait encore effet, et il décide de leur parler. Les deux lutins n'ont pas l'air de le comprendre, mais semblent fascinés par l'aspirateur. Il décide de les prendre en photo, pour s'assurer de leur véritable apparition, mais lorsqu'il revient, les lutins ont disparu. Le premier samedi du mois suivant, il remet en route l'aspirateur, et les lutins apparaissent de nouveau. Alors qu'il se pose mille et une questions, il aspire l'un des lutins. En ouvrant l'aspirateur pourtant, aucune trace de ladite créature... Le lendemain, il allume l'aspirateur, et deux nouveaux lutins se retrouvent devant lui...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce manga prend la forme d'un recueil de sept contes. Shockdom inaugure avec ce titre et La magie des sources et autres contes une nouvelle collection centrée sur la bande dessinée japonaise : Shin manga. L'objectif de la maison d'édition est de faire découvrir à travers cette collection des titres nouveaux, tout en mettant en lumière des auteurs jamais publiés sur le marché international. Cet ouvrage met à l'honneur Ryo Iha, qui débute dans le manga en 2014. Il se tourne d'abord vers l'autoédition, car ses choix de thématiques abordées sont inhabituels, ancrés entre tradition et modernité, et il s'affranchit des contraintes éditoriales pour développer son propre style narratif en toute liberté. Graphiquement, il se concentre sur les contours des personnages et des objets, et incorpore très peu d'ombres et de contrastes. Il propose des illustrations plutôt réalistes, mêlant quelques éléments fantaisistes. Les pages se tournent facilement : il y a très peu de texte, et les images parlent d'elles-mêmes, donnant un côté très cinématographique. Quant au récit, réalisé sous forme de nouvelles, on passe d'une historiette à l'autre. On aurait peut-être aimé un peu plus de développement dans ces histoires, qui ne sont pas toutes de la même qualité.