L'histoire :
Hibiki Dan, Sakura, Haru, Yuuto, Ikkun et Daigo ont survécu à une panoplie impressionnante de monstres en associant leurs talents. En mettant la main sur un téléphone portable, Hibiki décroche lorsqu'un appel se produit. À l'autre bout du fils, une voix inconnue dit que tout ce qui se passe est de sa faute. Tourmenté par cette révélation, le jeune homme, qui ne se rappelle que de son nom, prétend ne rien avoir compris du message. Le groupe finit par trouver un train. En montant à bord, les jeunes gens voyagent longuement, sans savoir où ils vont bien pouvoir arriver. Il n'y a personne d'autre à bord, pas même de conducteur. Une fois la locomotive arrêtée, ils descendent tous sur le quai. Ils remarquent non loin de là une sorte de cité cachée dans les brumes. Sakura et Haru utilisent les pouvoirs de leur trigger pour scanner la zone. La première entend deux voix appelant à l'aide...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Malgré ses attraits assez classiques dans le registre horrifique, le premier album d'Abyss présentait un univers intrigant et quelques originalités pouvant offrir aux lecteurs un divertissement de genre agréable. Dans ce second tome, la plongée en enfer se poursuit pour les héros avec leur arrivée auprès d'une sorte de cité dans laquelle se trouveraient des survivants. Sur un rythme vif, on suit l'opération de sauvetage de Hibiki, Sakura et Ikkun. Bien sûr, d'horribles créatures pointent très vite le bout de leurs tentacules et provoquent l'effroi chez le petit groupe. Si l'ensemble est globalement assez classique pour qui apprécie le registre de l'horreur et plus spécifiquement du survival, le mangaka développe une atmosphère de mystère vraiment intéressante au fil de la progression et des souvenirs qui reviennent aux personnages. Par bribes, l'auteur complète sa trame et pourrait bien émanciper Abyss de son côté prévisible. Visuellement, le constat est le même. Les dessins sont assez bons, même si on a connu chara-design plus novateur. Ce second volet nous invite à explorer cet enfer plus encore pour voir ce que l'on pourrait bien y trouver...