L'histoire :
Hibiki et ses amis sont venus à bout de la Black Mind, la créature qui contrôlait les pensées de toutes les autres. Kazuma dit avoir déjà entendu parler de l'endroit où ils sont tous prisonniers, ce monde effrayant et archi-violent. Lui qui était journaliste avait entendu parler de disparitions mystérieuses d'individus allant d'une seule personne à un village entier. Sur place, les autorités ne retrouvaient qu'un petit tas de sel. Maintenant que Hibiki a récupéré la clé et peut désormais ouvrir les portes de la prison, tous se pressent car le train ne devrait plus tarder à partir. Le souci est que le pont qui leur permettait de rejoindre leur moyen de locomotion s'est levé. Pensant se servir du fameux pouvoir « jump », Hibiki déchante en voyant qu'un étrange et épais brouillard est apparu...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Abyss n'est peut-être pas le titre le plus réussi du genre horrifique mais cette série cultive un univers aussi nébuleux qu'intrigant. Dans ce troisième tome, nous voyons enfin sortir de la prison glauque et mortelle nos héros. Le souci est que leurs malheurs sont loin de s'arrêter puisqu'ils vont devoir s'affranchir de nouvelles épreuves. Le mangaka divulgue des pistes quant à l'origine de ce monde et la présence des personnages dans ce lieu, mais devant la folie régnant au sein de son univers, peut-on décemment se laisser embarquer dans cet enfer ? Seule la suite de la série pourra nous le confirmer mais, en attendant, nous avons droit à de nouvelles créatures et donc de nouveaux dangers. La violence est toujours aussi présente et l'on s'attend à voir mourir une bonne partie du casting à la moindre page (chose indispensable dans un survival). Les dessins sont globalement réussis, même si l'on notera une légère baisse de forme sur deux-trois planches. Chacune des pages d'Abyss est un appel à se perdre dans les limbes. Pourquoi refuser pareille invitation si l'on aime le genre ?