L'histoire :
Akari Hamada, 16 ans, est une jeune fille de province dont le père a fait faillite. Ce dernier a de grosses dettes et envoie donc sa fille vivre dans une famille très riche. Enthousiasmée à l’idée d’aller dans une prestigieuse école, la jeune fille débarque à Tokyo où elle est attendue par le fils de la famille Otomo. Celui-ci, prénommé Minato, est un beau gosse mais il se montre rapidement peu sympathique envers la demoiselle. Après une rencontre un peu tumultueuse, Minato emmène Akari en voiture jusqu’à la résidence et, sur le trajet, le jeune homme lui avoue n’avoir qu’un an de plus qu’elle. Cette dernière comprend aussitôt qu’il n’a pas le permis et le reste du trajet s’avère plutôt mouvementé. Une fois arrivée à la résidence de la famille Otomo, Akari est immédiatement conduite dans sa chambre où elle doit enfiler son uniforme. Mais il s’agit en fait de la tenue des domestiques, ce qui déroute la demoiselle. En fait, son père lui a menti sur sa venue chez les Otomo : elle n’est pas généreusement hébergée, elle est là pour travailler à vie afin de rembourser les dettes de son père !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Voilà une histoire bien classique avec des personnages bien fades. Encore une fois, la jeune fille fraîchement sortie de sa campagne est crédule et pas très intelligente, et elle va avoir affaire à un beau gosse pas si méchant qu’il en a l’air. Cette énième déclinaison du thème de Cendrillon n’apporte rien de neuf et l’histoire est bien trop convenue. Tout est prévisible, que ce soit les réactions des personnages ou les rebondissements sans surprise. De plus, on constate que, pour une domestique, Akari est libre de ses allers et venues, ce qui décrédibilise encore plus l’histoire. Les dessins sont, eux aussi, décevants : le graphisme un peu vieillot nous donne l’impression que le travail a été bâclé. Les personnages sont mal proportionnés et Akari ne ressemble vraiment à une fille que lorsqu’elle porte son uniforme de bonne. Les décors, quant à eux, sont peu présents mais relativement soignés. Avec un premier volume peu convaincant, Akari nous laisse peu d’espoir quant à l’évolution de l’histoire.
