L'histoire :
Minato s’est enfui avec Akari et les deux jeunes gens sont maintenant dans un avion qui les emmène à Miami. Une fois là-bas, Akari est effrayée : elle ne parle pas un mot d’anglais et ne comprend rien à ce que les gens lui demandent. Heureusement que Minato est là pour l’aider : celui-ci se débrouille parfaitement pour parler aux américains et ce, avec classe ! Le jeune homme emmène ensuite la demoiselle au port où se déroule une compétition de pêche. Lors de la remise des prix, Akari est contente de voir un couple de japonais mais elle déchante quand la femme, très jolie, embrasse spontanément Minato. Akari est outrée de voir le sans-gêne de la femme mais elle découvre rapidement que cette derrière est en fait la mère de Minato. Celle-ci n’habite plus dans la demeure familiale car elle a été chassée quand sa liaison avec le cuisinier a été découverte. Cela fait donc quatre ans qu’elle n’a pas vu son fils et Akari a peur d’être de trop…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après une petite escapade en amoureux à Miami dispensable, les tourtereaux reviennent au Japon et l’intrigue peut enfin décoller : Akari doit s’éloigner de Minato pour apprendre à se conduire en jeune fille de bonne famille et le seul réconfort qu’elle trouve est auprès de Hiromi, justement amoureux d’elle. Les relations entre les trois jeunes gens évoluent et sont relativement crédibles, même si la demoiselle est encore une grosse cruche très naïve. Le récit est rythmé et le scénario s’étoffe (pas trop non plus), ce qui augmente donc notre intérêt. En revanche, les graphismes sont toujours très moyens, notamment en ce qui concerne la qualité du tramage et l’absence de décors : les personnages sont expressifs mais ont des problèmes de proportions et des visages parfois tordus, le trait est fin mais l’ensemble manque de soin… En résumé, l’histoire s’épaissit légèrement mais les dessins restent faibles.