L'histoire :
Shizuku n’aime pas les beaux gosses qu’elle juge manipulateurs et menteurs. Il faut dire qu’elle a un spécimen sous les yeux tous les jours avec son frère Ryûji qui sort avec plusieurs filles à la fois. Aujourd’hui, Shizuku rentre au lycée. Elle retrouve son amie Nachan qui rêve d’être dans la classe de Tamaki Yagami, un garçon qui a été repéré par une agence de mannequin. Shizuku n’est pas très intéressée par celui-ci mais, comme elle se retrouve dans la même classe que lui, Nachan la supplie de se rapprocher du garçon pour le lui présenter. Quand elle entre dans sa classe, elle voit des filles regarder un jeune homme avec insistance. Shizuku se force à l’aborder mais le garçon s’énerve rapidement : il s’appelle Kaede Yagami et n’aime pas qu’on se trompe de prénom ! Après les cours, Kaede et Shizuku se retrouvent à faire des corvées ensemble. Au bout d’un moment, Tamaki arrive et Shizuku s’éloigne aussitôt de lui. Kaede croit d’abord que la belle a craqué sur son frère mais, en comprenant que ce n’est pas le cas, il ordonne à Shizuku de devenir sa fausse copine. Il espère ainsi éloigner les prétendantes. Shizuku refuse mais un évènement va la forcer à se raviser...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après plusieurs histoires d’amour, dont He is a beast !, Saki Aikawa ne pouvait revenir qu’avec une autre idylle sentimentale. Cette fois, une lycéenne qui déteste les beaux gosses se retrouve contrainte de côtoyer deux frères très beaux. Jumeaux, ces derniers ont des caractères très opposés : l’un est aussi gentil que populaire, l’autre est agressif et force l’héroïne à devenir sa fausse petite amie. En dehors du fait que les garçons sont des jumeaux, on peut dire qu’on a là un condensé de stéréotypes. D’ailleurs, la plupart des situations sont du déjà-vu et sont prévisibles, et l’évolution des sentiments de chacun ne surprendra personne. Pourtant, malgré cela, on se surprend à lire l’ensemble d’une traite. Il faut reconnaître que les choses avancent vite, que les secrets ne durent pas longtemps et que l’énergie générale est finalement plutôt agréable. On apprécie aussi le fait que Shizuku n’a pas la langue dans sa poche et n’hésite pas à râler quand il le faut : elle n’est pas complètement nunuche et cela fait bouger les choses. Pour ce qui est des dessins, on reconnaît sans peine le trait de Saki Aikawa tant ses personnages se ressemblent d’une série à l’autre. En outre, la mise en page est un peu plus dynamique et variée que d’habitude, mais les décors ne sont vraiment pas mis à l’honneur. Voilà, vous savez à quoi vous attendre maintenant !