L'histoire :
Héritière d’un seigneur régional fauché, Alicia Faterin s’apprête à épouser Brian Basteur, un noble. Lorsqu’elle s’avance vers l’autel, son fiancé ne cache pas sa mauvaise humeur ni son désamour de la demoiselle. Alicia a à peine rejoint Brian que, soudain, quelqu’un apparaît à côté du jeune homme et repart aussitôt, laissant le futur marié s’écrouler au sol, mort. Les cris des invités résonnent dans la chapelle et, tandis qu’Alicia semble avoir du mal à comprendre ce qu’il se passe, elle se voit affubler du surnom de « princesse de la mort ». Après cela, la rumeur selon laquelle Alicia aurait froidement assassiné son mari circule dans tout le pays et la demoiselle a bien du mal à retrouver un fiancé. Un an plus tard, Alicia a un nouveau prétendant : le grand-duc Kashvan Raisen. La famille de celui-ci est riche mais ne possède pas d’histoire ni de réputation. Kashvan a donc acheté Alicia pour cela et la jeune fille, loin d’être naïve, espère que son mari sera aussi charismatique qu’un vampire comme elle en imagine dans les romans d’épouvante qu’elle dévore...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Adaptation d’un roman, Bride of death nous décrit comment une héritière fauchée surnommée « princesse de la mort » se retrouve vendue à au grand-duc qui veut l’épouser pour fournir une réputation à sa famille. Bien qu’un peu rapide, l’introduction est prometteuse pour la suite : meurtre lors d’un mariage, second fiancé louche, demoiselle pas si cruche que cela et un peu barrée... Malheureusement, la suite ne se montre pas au niveau car il ne se passe pas grand-chose : Alicia s’adapte tout de suite à son nouvel environnement, les prétextes du noble qui veut la « délivrer » de ce mariage sont bidons, et son mari est absent. Du coup, on reste assez circonspect, ne voyant pas où veut aller le scénariste. Du côté des graphismes, on apprécie le charisme et le charme des personnages, ainsi que le dynamisme général. Néanmoins, on regrette que le tramage soit en proie au moirage, que les décors ne soient ni soignés ni très présents. Que ce soit le scénario ou les graphismes, les promesses ne sont donc au final pas tenues. Dommage.
