L'histoire :
Dans la Chine ancienne, la favorite de l’empereur donne naissance à une fille mais, afin de renforcer sa position, celle-ci exige que sa jeune sœur, qui vient elle-même de donner naissance à un garçon, échange son enfant avec elle. Afin de ne pas le perdre, la mère du jeune Feng décide donc d’empoisonner son bébé. Mais son mari empêche le pire au dernier moment et l’enfant est sauvé. Ils en profitent pour faire courir la rumeur que Feng est resté très faible suite à cet empoisonnement, et la favorite renonce donc à son projet car pour elle, mieux vaut une fille en bonne santé qu’un garçon moribond… Le temps passe et Feng a maintenant 9 ans. Ses parents font toujours croire qu’il est affaibli et cela l’oblige à vivre reclus dans leur demeure et faire semblant d’être malade dès que sa tante lui rend visite à l’improviste car elle soupçonne la supercherie. Afin de pouvoir justifier la « guérison » de leur fils, les parents de Feng décident donc de faire courir la rumeur qu’un saint a révélé qu’un mariage arrangerait sa santé. Ils partent ensuite en quête d’une jeune fille de bonne famille à marier et finissent par conclure un marché avec la famille Yue, qui leur cède finalement leur plus jeune fille contre une grosse somme d’argent. Mais la jeune Shu, souvent maltraitée, a récemment acquis un ami et protecteur : Xianghan, le fils du général de l’armée, qui s’oppose à ce marché…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Burning Moon est un de ces shôjos hyper-classique, tant au niveau de l’histoire que des dessins, et qui met en scène des histoires d’amour entre des enfants « trop mignons » qui se révoltent contre un monde rempli d’adultes pourris. Aucune originalité n’est donc au rendez-vous de ce premier volume et on espère très fortement que le second fera décoller un peu l’histoire. Du côté des graphismes, le tout est correct, sans plus. Les personnages principaux sont soignés mais les seconds plans ou les personnages secondaires sont souvent bâclés. Les décors sont très présents mais parfois remplacés par du remplissage par tramage excessif, et les effets graphiques ne sont pas géniaux. La mise en scène est typique de ce genre de production (cases qui flottent au milieu des dessins, fleurs qui volent dans tout les sens et coup de vent dans les cheveux des personnages pendant les moments clés…) et cela rajoute encore une couche au côté déjà-vu de l’ensemble. Bref, on s’ennuie pas mal en lisant ce manga, qui semble d’ailleurs destiné à un public de petites filles.