L'histoire de la série :
Nanami Takahashi arrive en seconde dans un nouveau lycée où la plupart des filles sont amoureuses d’un certain Yano. Mais la jeune fille n’éprouve pas les mêmes sentiments pour ce garçon qui ne semble s’attacher à rien ni personne. Peu à peu, elle va pourtant apprendre à le connaître et ils vont même finir par sortir ensemble. Mais une ombre plane sur leur couple : Yano est toujours hanté par son ex, Nana. En effet, il était éperdument amoureux de cette fille, mais elle est morte dans un accident juste après qu’ils se soient disputés. Depuis ce jour, Yano est rongé par les regrets et la culpabilité. Ces souvenirs sont d’autant plus présents que la sœur de la défunte est dans le même lycée et fait preuve d’antipathie à l’égard de Yano.
L'histoire :
Segenji est troublée par la carte du groupe de designers qu’elle a entre les mains : c’est le nom de famille du beau-père de Yano qui y est inscrit, Nakamura. Bien que cela ne puisse être qu’une énorme coïncidence, la jeune fille entreprend des recherches sur le cabinet et, une fois l’adresse de leur bureau récupérée, elle se dépêche de s’y rendre. Là-bas, elle prétexte vouloir faire connaissance avec l’équipe avant de travailler avec eux et on lui fait attendre Monsieur Nakamura dans une pièce. Segenji contemple les photos au mur mais elle est dans l’incapacité de dire si c’est bien Yano qui aurait pu les prendre. Au moment où elle trouve un cliché sur lequel se trouve Lalami, M. Nakamura entre dans la pièce… Un peu plus tard, Segenji retourne au travail et tombe sur Nanami : elle lui prend alors les mains et lui annonce qu’elle a enfin retrouvé Yano. Bouleversée, Nanami s’effondre par terre en pleurs…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après un court mais important passage dans le présent, on continue à suivre plus ou moins ce qu’il s’est passé dans la vie de Yano en s’attachant également à la vie de Yamamoto. C’est d’ailleurs cette dernière qui est le personnage central dans ce volume : on y découvre une jeune fille beaucoup plus blessée qu’elle ne veut bien l’admettre, qui désire par-dessus tout être aimée et qui n’arrive pas à se détacher du souvenir de Yano. Toujours dans la justesse et les sentiments à fleur de peau, l’histoire est très prenante et l’intense tristesse des personnages nous est parfaitement communiquée, quitte à nous mettre les larmes aux yeux. Si le scénario nous captive toujours un peu plus, il en va de même pour les graphismes qui s’améliorent au fil des volumes : le découpage est intéressant et dynamique, les décors sont nombreux et soignés, le tramage est abondant (mais parfois un peu grossier il est vrai) et les personnages sont très expressifs. Ce douzième volume est donc une petite pépite, déprimante mais captivante, et l’attente du prochain opus va être difficile à supporter. A noter que ce tome est édité en deux versions distinctes dont les couvertures sont différentes, à vous de choisir laquelle vous préférez…