L'histoire :
Seuls dans une hutte, Mlle Omori et Akira s’inquiètent car le groupe qu’ils ont trouvé a l’air plus que louche. Au bout d’un moment, un des hommes vient les trouver pour les emmener auprès de leur boss, la petite Mina. Dans un premier temps, Akira se montre sur la défensive mais il perd tous ses moyens quand la demoiselle l’embrasse. Puis, Mina donne un costume à Mlle Omori. Celle-ci refuse de le revêtir mais Akira lui fait changer d’avis : le garçon a senti le parfum de Towa sur Mina, ce qui pourrait bien leur donner des informations sur la disparue. Quelques minutes plus tard, alors qu’Akira part à la recherche d’une cachette en forêt au cas où la situation dégénérerait, Mina joue avec Mlle Otomi. La jeune fille prétexte devoir aller aux toilettes pour quitter la hutte, et Mlle Omori se jette alors sur le coffre pour fouiller dans les affaires de Mina. Elle y trouve une carte indiquant un emplacement qui pourrait être la cachette de Towa, mais elle ne se doute pas un instant qu’il s’agit d’un piège de Mina...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Deux groupes vont connaître des déboires dans ce quatrième tome. Dans un premier temps, Akira et Mlle Omori se trouvent confrontés à un groupe d’hommes adultes dirigés par une jeune fille : évidemment louche, ce clan cache bien des choses terribles. Plutôt que de s’enliser dans des mystères qui durent, le récit ne tarde pas à nous dévoiler l’horrible situation dans laquelle se trouve tout ce petit monde : en plus de l’horreur du comportement des adultes, Akira et Mlle Otomi vont devoir lutter pour leur survie et rejoindre leurs amis. Puis, une fois les choses plus calmes, c’est un autre groupe de jeunes gens qui commet des actes atroces : Kôhei en tête, ceux-ci vont s’adonner au meurtre et s’éliminer les uns les autres. Dans les deux cas, on réalise que les personnages cachent bien leur jeu mais les monstruosités commises sont dévoilées au grand jour. Cela créé beaucoup de tension et de suspense car les jeux de dupes sont bien menés et dangereux. Notre attention est donc maintenue en haleine et il faut dire qu’on apprécie grandement la lecture. La suite s’annonçant tout aussi nerveuse, on a hâte d’y être.