L'histoire :
Nicholas Bane est arrivé dans une ville du Mexique. Celui-ci est le rejeton d’un vampire et d’une humaine, ce qui lui a attribué des pouvoirs destructeurs surpuissants. A son arrivée, son allure dépareille avec le folklore local et la population a tôt fait de le qualifier d’assassin ou d’étranger. Un baron local de la drogue, Carlos, fait régner la terreur sur les gens et souhaite faire déguerpir au plus vite cet étrange visiteur. Pourtant, Bane n’est pas son seul ennemi puisqu’un loup garou s’en prend à quelques hommes de la ville. Ceux-ci ont attiré sa vengeance en commettant un crime ignoble. En se rendant sur un des lieux du crime, Bane lit alors le passé d’un homme grâce à son pouvoir de scan mental. A cette vision, le dhampir se retient de tuer l’homme mais il lui annonce être l’un des prochains sur sa liste. En retournant chez la seule personne qui lui ait ouvert sa porte, Bane se rend alors compte que la ville ne tourne pas rond et celui-ci décide de se rendre à l’église pour s’entretenir avec le curé qui lui avouera que Carlos est un homme qui serait déjà mort…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce second tome continue la longue progression sanglante de ce scénario aussi épais qu’une biscotte. Alors, certes, les dessins sont entièrement colorés, mais cela n’empêche pas de voir la simplicité de certaines cases, qui paraissent bien peu étoffées. Le design du héros est extrêmement classique et ses apparitions jurent quelque peu avec le lieu des hostilités. Certains pages restent malgré tout agréable à l’œil et rattrape un bilan quelque peu mitigé. Le scénario est par contre assez peu étoffé. Certes, l’histoire de Jubilée, l’homme devenu loup garou par haine, est sympathique, mais tombe rapidement dans la violence gratuite et sans fondement. Les amateurs de vampires pouvaient espérer trouver un héros intrigant ou attachant, eh bien le scénariste le rend tout simplement antipathique. Nous sommes bien loin des personnages de Hellsing (chez Tonkam) ou de l’animé Vampire Hunter D. Ce titre violent ne devrait vraisemblablement pas trouver preneur car, malgré une approche visuelle attractive, l’intérieur est malheureusement bien vide. A oublier.