L'histoire :
Mirei Kiyama a désormais 18 ans. Elle a intégré une école d’enseignement professionnel en design et se fait remarquer pour ses créations originales. Il faut dire que tout ce qu’elle fait sent la pauvreté, à l’image du siège en papier journal qu’elle présente aujourd’hui. La famille de la demoiselle a connu des moments difficiles et Mirei ne s’en est jamais totalement remise. Toutefois, elle est heureuse car elle s’est fiancée à M. Mano, qui est à la fois beau, riche et gentil. Les deux amoureux organisent les préparatifs du mariage mais cela leur demande du temps. Le père de M. Mano leur annonce de plus qu’il paiera tout si son fils travaille à fond pour son entreprise. Mirei a tout de même du mal à dépenser beaucoup. De plus, elle est un peu stressée car elle n’a toujours pas fait l’amour avec M. Mano et la première fois est programmée pour la nuit de noces...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
On a vu les débuts de l’idylle de Mirei et M. Mano dans Come to me. Intitulée Wedding, cette nouvelle série nous raconte la suite, au moment où les amoureux s’apprêtent à se marier. Les nouveaux venus peuvent facilement se plonger dans la lecture, car le passé n’est pas particulièrement mis en avant. En dehors de Mirei qui a toujours des réflexes économes, il n’y a qu’un seul problème à traiter : la première fois ! En effet, depuis le temps, ils n’ont toujours passé le pas et cette étape semble bien compliquée à mettre en œuvre. Il y a bien deux-trois autres contrariétés, mais cela sert surtout de prétexte pour repousser le moment fatidique. Heureusement, les deux amoureux sont très épris l’un de l’autre, toujours dévoués et prêts à se faire des déclarations. C’est très mielleux, parfois un peu trop, rapidement répétitif et on a du mal à croire que Mirei appelle toujours son fiancé par son nom de famille. Bon, tout n’est pas négatif, car on apprécie néanmoins de voir ce que sont devenus les personnages, d’autant qu’ils sortent de leur zone de confort et la tension sentimentale fait tout de même un peu d’effet. Cependant, ce n’est pas sûr qu’on ait envie de lire la suite jusqu’au bout s’il n’y a pas un peu plus de contenu.