L'histoire :
Arisa est au restaurant en compagnie de Sartre et sa petite amie, Beaver. Le philosophe tente d’expliquer à la demoiselle ce qu’est la subjectivité et qu’il est impossible de comprendre une autre personne à 100%. Il prend l’exemple de plusieurs personnes qui ont des pensées différentes en contemplant le même paysage, et cela permet effectivement à Arisa de commencer à comprendre « l’enfer c’est les autres ». Sartre poursuit avec l’alinéation et l’image que les autres peuvent avoir, les apparences pouvant jouer contre soi. Arisa percute bien les informations et se sent un peu soulagée par rapport à sa situation familiale. Puis, Sartre lui remet la carte du professeur Martin Heidegger avant de lui demander de sortir avec lui...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
C’est avec ce troisième et dernier volume que se concluent les échanges philosophiques d’Arisa. La demoiselle rencontre trois philosophes qui terminent de répondre à ses questions mais aussi qui nous vulgarisent un peu leurs pensées. Grâce à des exemples très concrets, on appréhende relativement bien de quoi il s’agit. En revanche, les explications sont parfois un peu trop condensées et il vaut mieux avoir quelques notions sur les sujets abordés. De plus, la note de romantisme qui s’ajoute à l’ensemble a tendance à atténuer les discussions en les rendant plus légers, voire un peu sirupeux, et on regrette que les problèmes de famille d’Arisa ne soient pas mieux développées. En revanche, les dessins restent charmants à souhait. Une conclusion en demi-teinte donc.