L'histoire :
Machina rend visite à Mary à l’hôpital mais pas par courtoisie. En fait, la demoiselle tient à obtenir des renseignements sur les raisons qui l’ont poussée à dévaster la maison d’une personnalité liée à l’armée. Hélas, Mary reste muette et ne se montre pas plus loquace quand il faut parler de Valentine et des travailleurs mécaniques qu’il a fabriqués. Luke n’assiste pas l’interrogatoire et attend patiemment Machina de l’autre côté de la porte. Il est alors abordé par deux inspecteurs du CWA venus pour l’emmener dans leur quartier général. Luke n’a pas trop le choix et se laisse mener à la directrice du CWA. Cette dernière lui propose d’entrer officiellement dans leur organisation et d’être le disciple de Machina. Ce que la directrice ne lui dit pas, ce sont les véritables raisons de cette offre qui n’est pas dénuée d’intérêt pour l’organisation...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Il aura fallu attendre pas moins de deux ans et demi pour voir ce troisième volume paraître enfin. Si le second opus s’était montré moyen, celui-ci est en revanche plus intéressant car il fait avancer l’enquête sur Valentine, nous en apprend plus sur le CWA, et n’étale pas autant de personnages stéréotypés qu’auparavant. En ce qui concerne l’affaire, Machina est mise sur une nouvelle piste : un dénommé Baltimore serait un marchand de morts à Sundance Hill, les victimes lui servant à alimenter son commerce étant de plus en plus nombreuses. Dans le même temps, Luke se fait accepter tant bien que mal comme disciple de Machina, la directrice de CWA ayant un plan pour eux, et il se montre donc moins pleurnicheur qu’avant. Les révélations ne sont certes pas nombreuses mais les éléments disséminés de-ci delà sont assez intéressants et les mystères autour inquiétants. Les choses avancent donc à bon rythme et on a le droit à pas mal d’action, les travailleurs mécaniques étant là pour dévoiler leur force et se battre à la place de leur maître. On ne s’ennuie donc pas une seconde et, même si certains évènements ont pu être oubliés par le lecteur depuis le temps, on est rapidement immergé dans le récit sans être perdu. Graphiquement, le style est efficace, alliant personnages charismatiques à des pages fournies et dynamiques. On restera néanmoins dubitatif devant une bonne dose de fan-service au goût très limite avec Machina et d’autres très jeunes filles... En tous cas, on n’est pas déçu par la lecture et on espère que le prochain et dernier volume ne mettra pas autant de temps que celui-là à paraître.
