Di[e]ce T1

L'histoire :

Kazuki, un élève de première année au lycée Seitôkô, est un gamer talentueux et son pseudonyme - King - est connu de tous les joueurs en arcade. Alors qu’il est en pleine partie, son ami Yuki le somme d’arrête de jouer car ils doivent participer à une partie de basket-ball au lycée. Cependant, Kazuki refuse d’arrêter de jouer et, quelques instants plus tard, c’est la garde de l’école (constituée de trois élèves) qui arrive dans la salle d’arcade. Hélas pour eux, Kazuki n’est pas le « king » que dans les jeux vidéo et il parvient à tous les étaler. C’est alors qu’arrive Haruki, un autre élève de première année qui est le sosie de Kazuki, et celui-ci n’a qu’à dire un mot pour convaincre le gamer de rentrer au lycée. Le lendemain, alors qu’il neige dehors, la situation va virer au cauchemar car presque tous les élèves deviennent fous et semblent en vouloir à Kazuki. Ce dernier va alors mettre à profit son talent pour les jeux vidéo pour tenter de se sortir de ce massacre...

Ce qu'on en pense sur la planète BD :

Le jour où quasiment tous les élèves du lycée deviennent fous, Kazuki va utiliser ses talents de gamer hors pair pour se sortir, lui et ses amis, d’un véritable carnage. Voilà un synopsis bien léger que, malheureusement, la lecture ne fait que confirmer. En fait, non seulement l’intrigue ne pèse pas lourd (on pourrait résumer ça en « tout le monde doit se taper dessus » / beat them all), mais en plus les personnages ne sont pas attachants de par un syndrome du poseur très généralisé et des comportements peu réalistes (avec une mention spéciale pour Kazuki qui s’inquiète juste d’une éventuelle punition quand il comprend qu’il peut/doit tuer tous ses camarades). Certes, le scénariste dissémine quelques mystères (Qui organise la « partie » ? Pourquoi Kazuki et Haruki se ressemblent-t-il comme deux gouttes d’eau ?) mais on a bien du mal à être réceptif à cette tentative de suspense. De plus, les graphismes sont franchement moyens, ce qui n’aide pas : les personnages ont tendance à se ressembler, le rendu du tramage n’est pas top, la mise en scène accentue les tapages de poses... Certes, les protagonistes sont expressifs et l’ensemble ne manque pas de dynamisme, mais ce n’est cependant pas suffisant pour nous sauver de l’ennui. Bref, cette introduction n’est pas réussie du tout et on se demande si la suite pourra relever le niveau...