L'histoire :
Kazuki se réveille à l’hôpital et découvre à son chevet ses camarades Yuki et Shion. S’il est content qu’ils soient là, Kazuki est surtout inquiet de ne pas voir Haruki à ses côtés et supplie ses camarades de lui dire ce qu’il s’est passé. Les deux jeunes gens lui montrent alors les informations télévisées : une explosion a eu lieu dans leur lycée, faisant 800 morts sur les 1400 élèves de l’établissement. Kazuki n’arrive pas à se rappeler ces évènements, et pour cause : ce n’est pas vraiment ce qu’il s’est passé. En fait, pratiquement tous les lycéens sont morts pour effacer les traces du jeu auquel ils ont participé, le Di(e)ce. Il s’agit d’un jeu macabre qui ne prendra fin que lorsqu’un des deux « king » sera mort. Cette dénomination montre qu’il s’agit de pièces déterminantes dans le jeu, et Kazuki et Haruki ont été désignés ainsi, ce qui veut dire que les deux amis vont devoir s’affronter dans un duel à mort pour faire cesser le jeu...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Alors qu’on était encore en pleine action à la fin du premier volume, celui-ci reprend un peu plus tard puisque Kazuki se réveille à l’hôpital. Là, et pendant un tiers du volume, le jeune homme se fait expliquer les règles du Di(e)ce : on apprend l’origine du jeu mais aussi une partie de ses règes et le but final. On découvre aussi que Kazuki va devoir affronter son ami Haruki et on pense alors naturellement que l’histoire va s’orienter sur cette trame. Pourtant, c’est un autre garçon, Naoto, qui va être au cœur de l’intrigue pendant tout le reste du volume : c’est en effet à lui de devoir jouer à une partie de Di(e)ce et, flanqué pour on ne sait quelle raison de Kazuki, il va devoir affronter ses souvenirs dans un parc d’attractions. Non seulement, on ne comprend pas l’intérêt de dévier de l’histoire principale, mais en plus la narration est tellement hachée qu’on a parfois du mal à suivre ce qu’il se passe. Quant aux graphismes, on apprécie de voir que les personnages posent moins mais c’est bien là la seule amélioration notable car le reste laisse à désirer : pages surchargées et qui manquent de lisibilité, tramage au rendu peu esthétique... Tout cela confirme donc la mauvaise impression laissée par le premier volet et ne donne pas envie de lire la suite.