L'histoire :
Kazuki est enfin face à Haruki mais les retrouvailles ne sont pas au beau fixe. En effet, Haruki annonce qu’il a décidé de détruire le monde une bonne fois pour toutes et se montre déçu que son ami n’ait pas fait le même choix. En fait, il trouve que Kazuki a énormément changé en l’espace d’une semaine, c’est-à-dire depuis le début de ce Di(e)ce. Haruki tente tout de même de le rallier à sa cause en lui reparlant de ce qu’ils ont vu chacun dans le placard et de la mémoire de leurs anciennes vies. Kazuki est abasourdi et ne reconnaît pas son ami à qui il explique qu’il est tout simplement incapable de tuer qui que ce soit. A sa grande surprise, Haruki lui rétorque qu’il est quant à lui capable de le tuer, même si c’est avec regret...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Bien que porté sur énormément d’action et sur les révélations finales, ce dernier volume se montre passablement ennuyeux. En ce qui concerne les scènes d’action, celles-ci manquent de lisibilité et le fait que quasiment tous les personnages ont un double (avec parfois le prénom qui varie) ne facilite pas les choses. De plus, la plupart du temps on sait déjà comment vont se terminer les choses donc il n’y a pas de suspense. Quant aux révélations, celles-ci ont le mérite de faire le tour des sujets (le réel but du jeu grandeur nature, pourquoi Haruki et Kazuki sont les rois, qui organise tout cela...) mais c’est bien là le seul point positif car le reste est consternant : on a le droit à des clones qui reproduisent sur plusieurs années les mêmes erreurs avant d’en revenir à une simple fin de simulation de jeu vidéo. S’il est vrai qu’il y a bien quelques surprises, on est tout de même déçu par le manque d’intérêt de l’intrigue qui se révèle finalement très creuse, et le côté fade et stéréotypés des personnages n’aide pas non plus à s’immerger. Bref, de bout en bout, la série se sera montrée inutile et décevante, et donc à oublier.