L'histoire :
Chocolat, la petite file de Dracula, révise les cours d’histoire du Japon dans son cercueil. Son père découvre que les leçons portent sur la répression des chrétiens, où vingt deux croyants furent crucifiés. Le comte se rappelle alors que le professeur Hellsing enseigne dans son école, et il imagine que l’enseignant a manigancé tout ça pour lutter contre sa fille en montrant des croix. Ainsi, en lisant un des livres de Chocolat, le vampire s’endort et prend feu suite à une bougie mal éteinte. Durant toutes ses révisions, son père, tout maladroit qu’il est, l’empêche de se concentrer. En se remémorant l’époque où il avait le même âge, Dracula ne se voit pas réviser mais plutôt tricher. Ayant conscience d’avoir gêné sa fille, le comte décide alors de lui fabriquer des antisèches. Le lendemain, le contrôle prévu a bien lieu et Chocolat en ouvrant sa trousse découvre un petit mot de son père lui expliquant qu’en regardant par le bout de ses crayons, elle découvrira tout ce qu’il lui faut pour réussir son examen. Seulement, au moment où elle trouve ce mot, le professeur Hellsing est juste à côté d’elle…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Don Dracula se termine avec ce deuxième tome dans la lignée du premier. La série a été créée en 1979 par Osamu Tezuka après la série BlackJack. Elle a été stoppée pour manque de succès à l’époque, et faisait partie des préférées de son auteur. Comme son titre l’indique, on retrouve le personnage du comte de Transylvanie dans des aventures que n’aurait pas reconnu Bram Stocker de son vivant. En effet, l’humour est omniprésent et particulièrement bien mis en scène par celui que l’on surnomme le Dieu du manga. Les scènes cocasses se multiplient et voir Dracula enfonçant un pieu dans son aîné, qu’il juge trop prompt à sucer le sang des humains, humanise le personnage du comte. Les dessins de Tezuka sont à leur apogée et passent bien l’épreuve du temps avec ce design et ces effets très dynamiques. La narration reste le point fort de cet auteur qui allie, comme indiqué plus haut, l’humour et les réflexions, notamment celle d’un homme travaillant sur soi-même et évoluant par amour. En conclusion, Don Dracula propose une vision drôle et légère du mythe vampirique !
