L'histoire :
Dans le labyrinthe infini, Gisèle explique à Mizeria que le monde est régi par un énorme flux d’harmonies dont la puissance est régulée par quatre portes, l’ouverture de ces dernières permettant aux créatures des ténèbres de se rendre dans le monde diurne et de créer un désordre dans les harmonies. Puis, Gisèle fait comprendre à la jeune fille qu’elle a l’intention de tuer Rikhter, ce qui met Mizeria dans tous ses états : cette dernière a certes l’intention d’arrêter celui qui l’a trahie mais elle ne souhaite pas sa mort pour autant. Pendant ce temps-là, Zelfa finit par reprendre conscience : Rikhter est parti depuis un bon moment déjà mais d’autres ont pris sa place pour tuer le jeune homme. Au moment où ceux-ci s’apprêtent à l’exécuter, un lion de feu fait irruption et les tue tous. Cependant, l’animal n’a pas l’intention d’en rester là et Zelfa non plus : ce dernier provoque alors la bête qui se jette aussitôt sur lui...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce troisième et dernier volume se déroule quasiment exclusivement dans le labyrinthe infini et se concentre sur la tentative de Mizeria de retrouver sa sœur Clarissa et Rikhter ainsi que sa volonté d’arrêter ce dernier. Le suspense et les scènes d’action sont plutôt riches en suspense et la lecture s’en trouve donc relativement prenante, d’autant que les rebondissements sont nombreux. De plus, on assiste à un flash-back sur l’enfance des deux jumelles (notamment avec leur arrivée au jardin fermé et leur première rencontre avec Rikhter) et ce chapitre là est fort intéressant. Malheureusement, si une partie de l’histoire est close, il reste encore de nombreux mystères à résoudre et pas des moindres (comme les réelles intentions de Rikhter, ainsi que le devenir des deux sœurs...). Du coup, on a du mal à réaliser qu’il s’agit du dernier volume et c’est bien là le gros défaut de ce volume (et de la série donc). Cela est d’autant plus dommage que l’auteur nous offre des graphismes très appréciables avec une grosse influence gothique (les filles ont d’ailleurs des tenues très affriolantes), un bon sens de la mise en scène et un tramage soigné. Une fin décevante donc et qui ne conclut rien.