L'histoire de la série :
Caïman et son amie Nikaidô habitent la ville de Hole et y chassent régulièrement les mages pour les tuer. Ceux-ci résident dans un autre monde et se rendent souvent à Hole pour s’entraîner sur les humains, les tuant ou les transformant en mutants de toutes sortes. Caïman lui-même en est une victime puisqu’il doit son nom à son apparence. Son souvenir le plus ancien remonte au jour où il a croisé un mage dans une ruelle de la ville et où il s’est retrouvé affublé à son réveil d’une tête de caïman. Mais il a aussi gagné la particularité d’être immunisé à la magie et, depuis, il chasse tous les mages qu’il croise, espérant ainsi mettre la main sur celui qui l’a métamorphosé. A chaque nouvelle prise, il recommence le même rituel : il enfourne le visage de sa victime dans sa gueule et la tête d’un homme apparaît alors dans sa gorge et annonce si le mage en question est oui ou non celui recherché.
L'histoire :
Shin est en train d’étrangler Dokuga quand de la fumée se met à s’échapper du sac resté au sol. En sortent alors Ebisu, Kikurage et, surtout, En. Aussitôt, Shin relâche sa proie pour attaquer En. Bien que tout nu, ce dernier réagit vite : il pare le coup de Shin et riposte en le transformant en 326 champignons qui s’éparpillent un peu partout. Puis, tandis que Dokuga remet son masque pour ne pas que son identité soit découverte, Ebisu fait un résumé à sa manière de la situation. De leur côté, Nikaïdo et Kasukabe retrouvent Caïman mais celui-ci n’est pas du tout en état...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Caïman n’est pas mort, mais il est bien amoché. En n’est pas mort, mais il bien énervé. Aikawa n’est pas mort, mais il est très remonté. Voilà ce qu’il faut vraiment retenir de ce volume, le reste étant un joyeux bazar mêlé d’action sanglante, d’humour noir et trash et, enfin d’une petite touche sexy. Il faut être honnête, l’histoire n’avance pas beaucoup et les révélations sont assez maigres, mais on s’amuse bien à suivre les différents groupes de personnages qui sont tous complètement barrés, violents et sans pitié. Cela donne une fois de plus un joyeux chaos où humour et tension se mêlent pour former un ensemble à peu près cohérent et toujours palpitant. C’est toujours un régal ! Et dire que, pendant ce temps, les diables font une gyoza party : allez, essayons d’aller y faire un tour !
