L'histoire :
Lorsque Renji lui a crié de ne plus compter sur lui, Ayumu a été tellement choquée qu’elle en a perdu la mémoire. Ainsi, elle déambule dans les couloirs de l’école en se demandant qui elle peut bien être. Elle croise Maki mais passe devant lui comme si rien n’était car elle ne l’a pas reconnu. Le garçon n’apprécie pas de se prendre un tel vent et va donc adresser la parole à Ayumu. Il réalise que la jeune fille est réellement amnésique juste au moment où arrive Renji. En voyant Maki parler à sa petite amie, Renji se met en colère et saisit la demoiselle par le bras. Cette dernière refuse de le suivre car elle ne sait plus qui il est et se réfugie derrière Maki. Ce dernier retourne la situation à son avantage en faisant croire à Ayumu que Renji est la personne qu’elle déteste le plus au monde avant de l’emmener chez lui...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
On avait laissée Ayumu au moment où la jeune fille perdait la mémoire après que Renji lui a dit de ne plus compter sur lui. Non seulement la manière dont la demoiselle devient amnésique n’est pas crédible pour un sou, mais en plus la façon dont elle se laisse entraîner par Maki est là encore improbable : plutôt que d’aller à l’hôpital, elle préfère s’enfermer dans l’apparemment du garçon. Ainsi, la première moitié du volume nous montre comment Renji va tenter d’aider Ayumu à retrouver sa mémoire et surtout son amour pour lui. Puis, le dernier obstacle du couple surgit : le père de Renji qui veut que son fils prenne sa succession à la tête de la société au lieu de s’obstiner dans le monde de la mode. Là aussi, la façon dont les évènements s’enchaînent n’est absolument pas crédible mais en plus les personnages ont des réactions tout aussi exagérées et on n’arrive pas à adhérer aux évènements. Pour ce qui est des graphismes, les planches sont certes fournies mais sont malheureusement souvent trop chargées et le trait trop épais sur les visages des personnages n’est pas vraiment gracieux. De plus, l’abondance de tramage obscurcit trop le tout et le rendu est donc finalement moyen. Au final, ce quatrième et dernier volet n’aura pas su relever le niveau général de la série : décevant mais pas étonnant.