L'histoire :
Iriya Hino est un jeune collégien petit et timide dont la santé est tellement fragile qu’il n’a jamais pu pratiquer le moindre sport. Le garçon ayant eu des traitements spéciaux dans son ancienne école, cela lui a valu des problèmes d’intégration et, inquiets pour lui, ses parents ont donc décidé de le changer d’établissement. Hino est donc envoyé chez ses grands-parents car il y a un collège à proximité. Le jour de sa rentrée dans sa nouvelle classe, Iriya et son grand-père rencontrent d’abord les professeurs et parlent de sa faible constitution. Cependant, Iriya refuse de faire comme dans son ancien collège : non seulement, le jeune homme tient absolument à être en internat, mais il tient également à pratiquer un sport. En effet, cela est normalement obligatoire dans ce collège et il ne veut pas avoir de traitement de faveur : il désire être traité comme tous les autres élèves de son âge. Une professeur lui recommande alors le club de volley, connu pour sa tranquillité. Iriya est aux anges à l’idée de pratiquer enfin un sport, même si cela risque d’être très dur pour lui, mais il ne sait pas encore que le club est voué à disparaître d’ici trois mois…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce premier volume part sur de bonnes bases : Hino est extrêmement faible et nul en sport mais veut absolument en pratiquer un pour s’endurcir et ne plus se sentir inutile. Pour une fois, le héros n’est pas un simple pleurnicheur sur lequel s’abattent tous les malheurs du monde : il a clairement conscience de ses défauts et décide de tout faire pour s’améliorer. Mais, malgré un bon démarrage, l’histoire adopte rapidement un ton infantile et très (trop) cucul avec des personnages très caricaturaux. Leurs paroles sont souvent ridicules (qui dit « cacaboudin » pour insulter les gens à 12 ans ?), la fragilité de Hino n’est pas crédible (il vomit au bout de 5 mètres de marche) et le fait qu’Aïda soit aussi fort dans tous les sports depuis son enfance est bien trop exagéré. Par ailleurs, les graphismes sont plutôt corrects : mise en scène dynamique, décors soignés, personnages expressifs… En dépit d’une idée de base plutôt sympathique, ce début reste classique et puéril : les plus jeunes seront peut-être séduits, les autres passeront leur chemin.