L'histoire :
Le complexe scolaire Hyakkaô, fondé il y a 12 ans, jouit d’un grand standing et de traditions. Aussi, beaucoup d’élèves venant de familles de puissants dirigeants y sont inscrits mais ceux-ci ne sont en revanche pas félicités pour leurs notes ou leurs performances sportives : il leur faut avant tout être des tacticiens. Aussi, après les cours, les élèves s’adonnent aux jeux de hasard et établissent un classement en fonction de leurs gains. Les meilleurs sont très riches et les plus faibles deviennent victimes de brimades et sont considérés comme des bêtes. Aujourd’hui, une nouvelle élève arrive en classe : Yumeko Jabami. Cette dernière est très jolie et semble naïve. Elle se retrouve alors dans le collimateur de Mary Saotome qui lui propose de faire une partie. Yumeko ne se méfie pas et accepte volontiers. Toutefois, la plus forte n’est pas forcément celle qui a l’habitude de jouer...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Voici surgir un énième manga où les élèves ont établi leur propre hiérarchie et où les plus faibles deviennent de véritables esclaves. Pour établir le classement, ce sont les capacités aux jeux de hasard (poker, etc.) qui font foi, avec des mises d’argent très élevées. C’est dans cet univers que débarque la jolie Yumeko qui a l’air très innocente mais montre bien vite un goût et un talent pour les jeux. Autant on peut adhérer à l’idée, autant le scénario montre déjà des lacunes. Ainsi, les adversaires de Yumeko font preuve de tricherie sans la moindre honte, le fair-play n’est pas de rigueur, Yumeko reproduit déjà un schéma répétitif qui rend les parties totalement dépourvues de suspense, et ses poses où elle est ravie ressemble de manière grotesque à un orgasme. Par ailleurs, on note la systématique faute d’orthographe « en faite », ce qui n’arrange pas les choses. Pour les graphismes, on est en revanche beaucoup plus séduits : des personnages redoublant de charisme, une mise en page impeccable, des traits soignés, des planches bien fournies et un côté sexy joli à regarder. Toutefois, cela peine à masquer les défauts de l’histoire et on reste sur une impression très mitigée.