L'histoire :
La rencontre entre l’équipe d’Anya et l’équipe régulière de football vient de commencer. L’entraîneur et le proviseur assistent au match, et Anya et ses coéquipiers doivent absolument faire leurs preuves s’ils veulent pouvoir constituer officiellement leur club. Mais tout ne se déroule pas exactement avec fair-play, l’équipe adverse s’amusant à faire des fautes, que l’arbitre ne voit bien évidemment pas, et la situation commence à dégénérer. De son côté, Delia, la numéro 2 du club de basket féminin, devait remplir le rôle d’entraîneur de l’équipe d’Anya, mais celle-ci ne s’est toujours pas présentée à la rencontre. C’est à cause de Marie, la capitaine du club de basket, qui a décidé d’avancer la réunion de préparation de la nouvelle tactique de jeu de son équipe, afin que Delia manque le match de football. Une fois le débat terminé, Delia demande des comptes à Marie, qui se moque d’elle et lui demande finalement de choisir : si elle se rend au match d’Anya, ce ne sera plus la peine de revenir au club de basket. Delia ne cède pas sous la pression et s’en va rejoindre le terrain de football. Mais la rencontre est presque terminée…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Si ce second volume gomme quelques-unes des faiblesses graphiques de son prédécesseur, les planches étant ici un peu plus travaillées, de nouveaux défauts viennent cependant gâcher la lecture à plusieurs reprises. Ainsi, c’est l’adaptation en elle-même qui déçoit, avec par exemple des mots illisibles au milieu des cheveux des protagonistes (aux pages 97 et 141), ou des erreurs de traduction flagrantes (comme le proviseur qui est devenu directeur depuis le volume précédent). Côté scénario, la palme revient à Delia, numéro 2 de l’équipe de basket, et super-pro du football acrobatique pied nu sur l’herbe mouillée, qui dribble tout le monde en faisant des sauts et qui permet à l’équipe de marquer un but 30 secondes avant la fin du match, à se demander pourquoi elle ne joue pas déjà en équipe nationale junior de foot. Bon ensuite, Anya qui hait Leon du plus profond de son être car, il y a des années, à l’école primaire, il a tué – sans faire exprès – le hamster de leur classe, c’est aussi pas mal dans le genre. En plus de ça, il a osé marquer le but final à sa place, alors qu’elle s’était rétamée par terre, quel culot ! Bref, si vous avez aimé le volume 1, vous aimerez le volume 2, mais pour les autres, passez votre chemin.