L'histoire :
A quatorze ans, Uri est tombée amoureuse du mannequin Maria Momo, un jeune homme aux cheveux roses, en voyant un de ses posters. Deux ans plus tard, Uri a quitté sa campagne natale pour aller à Tokyo et ainsi intégrer le même lycée que son idole Maria Momo. Dès la rentrée, son cousin, qui est dans la même école lui aussi, tente de la prévenir et lui expliquer que Momo n’est pas comme elle se l’imagine. Seulement, Uri n’écoute rien et s’empresse de partir à la recherche de l’élu de son cœur. Alors qu’elle contemple un cerisier dans la cour, la demoiselle trébuche sur un jeune homme qui était allongé au pied de l’arbre. Quelle n’est pas alors sa surprise de constater qu’il s’agit de Maria Momo. A peine ce dernier commence-t-il à se relever qu’Uri se jette à son cou en lui déclarant qu’elle est une fan et qu’elle est venue dans ce lycée rien que pour lui. Un peu dans les vapes, Momo lui demande à manger et, une fois qu’il a englouti la gourmandise donnée par la demoiselle, il se met à grimper en haut du cerisier : il compte cueillir les fleurs pour les mettre dans son riz. Uri réalise alors que celui qu’elle idole est un fait un excentrique…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Avec des titres comme Playboy Café ou ben encore Lovey Dovey (tous deux chez Soleil), Aya Oda nous a habitué à des shôjos à l’intrigue très faible et aux personnages relativement mièvres. Aussi, le synopsis de cette nouvelle série semblait peu prometteur : Uri intègre le même lycée qu’un mannequin qu’elle idolâtre mais le jeune homme est en fait excentrique. Sur le papier, cela sent effectivement la comédie à l’eau de rose emprunte de mièvrerie et de personnages creux mais, heureusement, ce n’est pas vraiment le cas. Tout d’abord, on apprend que le lycée sera détruit à la fin de l’année, ce qui n’annonce pas vraiment beaucoup de bonheur ; puis Asuka, le meilleur ami de Momo, semble fermement opposé à une quelconque relation entre le jeune homme et une demoiselle, quelle qu’elle soit. Certes, il y a quelques clichés et les évènements sont relativement prévisibles mais l’histoire se lit pourtant avec plaisir, notamment grâce à un bon rythme et une ambiance survoltée. Pour ce qui est des graphismes, on reconnaîtra sans peine le style de l’auteur qui n’a par ailleurs pas beaucoup évolué, si ce n’est peut-être quant au remplissage des cases. Un premier volume agréable mais dont la suite seulement nous permettra de nous en faire une idée plus précise.