L'histoire :
Suite au remariage de sa mère, Himari retourne dans sa ville natale après quatre ans d’absence. Pour son premier jour au lycée, la demoiselle est un peu inquiète. Il faut dire qu’elle ne voulait pas aller dans un établissement mixte car elle n’aime pas les garçons depuis qu’un camarade de maternelle lui avait joué un tour cruel. Une fois en classe, Himari remarque qu’il y a beaucoup de garçons, mais ces derniers se souviennent d’elle et elle se fait accepter. De plus, elle est assise à côté de celui qui fut son premier amour, Saeki. Hélas, le vilain garçon de son enfance est quant à lui juste devant elle : non seulement il la reconnaît, mais en plus il se montre désagréable avec elle. Himari n’est pas ravie du tout et les choses ne font qu’empirer quand elle rentre chez elle. Elle fait alors connaissance avec son beau-père et découvre qu’elle a un nouveau frère à cause de cette alliance, et qu’il n’est autre que le jeune homme désagréable...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Auteur de Romantic obsession et Is this feeling love ?, Saki Aikawa revient avec une nouvelle histoire sentimentale au titre en anglais. Cette fois, on fait la connaissance d’une demoiselle qui n’aime pas les garçons à cause d’un traumatisme remontant à la maternelle et qui découvre qu’elle doit vivre avec son pire ennemi suite au remariage de sa mère. L’introduction laisse à désirer tellement les choses sont trop grosses pour être crédibles et on craint d’emblée que la suite ne fasse de même. Heureusement, ce n’est pas le cas et la narration se fluidifie : pas de mauvaise transition, un intrigue plus réaliste et des évènements qui se déroulent à un rythme correct. Globalement, le récit n’est pas déplaisant mais on reste sur un triangle amoureux finalement pas très original et aux personnages stéréotypés (le dur au bon cœur, le gentil qui n’est pas si honnête et la demoiselle naïve au possible). Cela est assez dommage, d’autant plus que les dessins, au trait fin et soigné, sont plutôt plaisants. Ce premier volume est donc moyen mais peut-être la suite saura-t-elle faire mieux…