L'histoire de la série :
Aki vit avec ses amis la vie que tous les jeunes mènent. Seulement, il y a deux ans que son frère Atsushi a disparu sans laisser de traces. Un jour, il voit débarquer une jeune femme disant le connaître et lui déclarant que celui-ci est vivant. Tombant sous le charme de la belle Rei Aoyama, Aki va commencer à comprendre que le mystère de la disparition de son frère est plus épais qu’il ne le croyait. Avant de partir sur l’île d’Higanjima, Aki découvrira qu’un homme étrange les menace, un vampire que lui et ses amis arriveront à tuer. Prenant conscience que son frère est en vie, Aki part pour l’île avec ses amis, mais un comité d’accueil semble les attendre.
L'histoire :
En suivant les traces de sang de son frère, Aki arrive devant une église au pied d’une falaise. Le choix d’un tel endroit pour la fin de leur duel le fait sourire et c’est d’un pas décidé qu’il ouvre les portes du bâtiment. Bien qu’il fasse très sombre à l’intérieur et que cela le désavantage, Aki pénètre dans l’église et, une fois ses yeux habitués à l’obscurité, il trouve que l’endroit est carrément glauque. C’est alors que les portes se referment, plongeant le jeune homme dans le noir complet. Une statue se met ensuite à bouger et tombe droit sur Aki qui l’esquive de justesse. Malheureusement, son sabre est resté coincé dans la statue et il se retrouve donc sans arme. Il se met alors à courir vers les portes mais trébuche sur quelque chose. Il allume donc un briquet et constate avec horreur qu’il y a plein de cadavres jonchés sur le sol. Ceux-ci sont encore chauds, ce qui veut dire qu’Atsushi en a fait son repas il y a très peu de temps. Mais le pire est encore à venir : les cadavres sont en fait devenus des vampires et ceux-ci sont attirés par Aki...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce dix-huitième volume se consacre uniquement au combat fratricide d’Atsushi et d’Aki et ce, jusqu’à la dernière page. Si placer le décor de la fin de cet affrontement dans une église n’est pas une mauvaise idée, on ne peut pas en dire de même du scénario. Tout d’abord, on a bien du mal à croire que des humains peuvent organiser un mariage et avoir l’air de vivre comme s’ils ne devaient pas se cacher des vampires, mais ce n’est pas cela le plus gênant. En effet, alors que le moment est intense et que les deux frères sont en train de faire un duel à mort, on assiste à un perdant qui implore pitié en insistant sur le pathos et à un gagnant qui hésite soudainement à trancher la tête de son frère (qu’il s’apprêtait pourtant à balancer dans le vide quelques secondes plut tôt). Cela est d’autant plus dommage que les graphismes sont tout à fait corrects, avec des décors très soignés et détaillés, des scènes d’action fluides et des personnages expressifs. Une déception donc que l’on espère oublier avec le prochain volume.