L'histoire de la série :
Aki vit avec ses amis la vie que tous les jeunes mènent. Seulement, il y a deux ans que son frère Atsushi a disparu sans laisser de traces. Un jour, il voit débarquer une jeune femme disant le connaître et lui déclarant que celui-ci est vivant. Tombant sous le charme de la belle Rei Aoyama, Aki va commencer à comprendre que le mystère de la disparition de son frère est plus épais qu’il ne le croyait. Avant de partir sur l’île d’Higanjima, Aki découvrira qu’un homme étrange les menace, un vampire que lui et ses amis arriveront à tuer. Prenant conscience que son frère est en vie, Aki part pour l’île avec ses amis, mais un comité d’accueil semble les attendre.
L'histoire :
Aki a réussi à inoculer le vaccin 501 à Miyabi. Il se laisse tomber au sol de fatigue et de soulagement. Seulement, sa joie n’est que de courte durée car le corps du vampire bouge. Aki se rappelle alors que le vaccin ne fait que rendre Miyabi mortel et n’est pas létal en soi. Malgré ses blessures, Aki ramasse un gros microscope et s’en sert pour frapper Miyabi. Il lui assène plusieurs coups avant qu’un tintement assourdissant ne se fasse entendre. En fait, Miyabi utilise ses ondes cérébrales pour manipuler un corps. Et sa cible n’est pas Aki, mais un monstre gigantesque...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
On attendait de tenir ce dernier volet depuis un moment car le duel contre Miyabi ne manque pas de mordant : Aki est dominé par la haine l’envie de survivre, le vampire redouble d’imagination pour se battre et le duo nous offre un spectacle intense au niveau émotionnel. Seulement, on reste sur notre faim car la conclusion n’est pas au niveau de nos attentes : le vainqueur ne tue pas son adversaire et ne fait que repousser la bataille ! Les explications fumeuses qui nous sont alors servies et l’arrêt du récit principal manquent de force de conviction, ce qui ne fait que nous apporter de la déception. C’est d’autant plus dommage que l’affrontement en lui-même est véritablement envoutant. La seconde partie de cet ultime volet est quant à elle peuplée de trois courts récits dérivés de Higanjima et qui font leur petit effet, et une autre nouvelle au suspense efficace mais aux graphismes inégaux. On apprécie ces histoires à leur juste valeur, mais on n’oublie pas la déception de cette non-conclusion.