L'histoire de la série :
Aki vit avec ses amis la vie que tous les jeunes mènent. Seulement, il y a deux ans que son frère Atsushi a disparu sans laisser de traces. Un jour, il voit débarquer une jeune femme disant le connaître et lui déclarant que celui-ci est vivant. Tombant sous le charme de la belle Rei Aoyama, Aki va commencer à comprendre que le mystère de la disparition de son frère est plus épais qu’il ne le croyait. Avant de partir sur l’île d’Higanjima, Aki découvrira qu’un homme étrange les menace, un vampire que lui et ses amis arriveront à tuer. Prenant conscience que son frère est en vie, Aki part pour l’île avec ses amis, mais un comité d’accueil semble les attendre.
L'histoire :
Yuki et Aki sont tombés du pont et le jeune homme est grièvement blessé et inanimé. C’est à ce moment qu’un vampire fait son apparition devant Yuki : il s’agit du lieutenant-colonel Igarashi Ichiro qui propose son aide à la demoiselle. Bien que méfiante, Yuki accepte de le suivre en portant le corps d’Aki sur son dos. Le vampire la conduit dans ce qui semble être sa chambre et lui propose alors un marché. Il soignera Aki en échange du sang de la demoiselle qui, désespérée, accepte ces conditions. A son réveil, Aki constate que le vampire est en train de sucer le sang de Yuki et il tente de la défendre. La jeune femme lui avoue alors l’horrible pacte qu’elle a conclu et, en parlant avec le vampire, Aki comprend qu’il a en face de lui celui qui a crée le vaccin contre Miyabi. Ichiro refuse de les emmener là où se trouve l’antidote, mais Aki se montre suffisamment persuasif et finit par convaincre la créature.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Encore une fois, Koji Matsumoto arrive à nous tenir en haleine tout en faisant piétiner l’histoire. En effet, les personnages se sont temporairement séparés et les obstacles rencontrés ne servent qu’à ralentir le déroulement de l’intrigue. Les effets de surprises des rebondissements et des quelques révélations apportées, notamment concernant Atsushi, sont ratés car trop prévisibles. Quant aux scènes d’action, celles-ci sont régulièrement exagérées et les protagonistes agissent avec une force et une souplesse dignes de surhommes, ce qui a pour conséquence de décrédibiliser les combats. Les dessins, quant à eux, sont toujours de bonne facture avec des personnages et des monstres travaillés, ainsi que des décors détaillés. Le tramage assombrit quelque peu les cases mais cela contribue à l’ambiance dégagée par le scénario. Bref, ce volume est décevant mais il reste de meilleur qualité que son prédécesseur, ce qui nous laisse une seule question : cette amélioration va-t-elle se prolonger par la suite ?
