L'histoire :
C’est bientôt la rentrée dans le lycée privé pour filles Sakijo, et Eriko, Ayano et Yuma ont décidé de visiter un peu en avance les locaux de leur futur établissement. Enfilant l’uniforme, elles rentrent par effraction et commencent leur inspection. Ne voulant pas croire Yuma quand elle explique que les filles entre-elles se comportent de manière encore plus crade que les garçons, elles décident de se rendre dans les locaux des clubs pour en avoir le cœur net. Entrant dans celui du club de natation, elles découvrent avec horreur que Yuma avait raison : odeurs nauséabondes, déchets traînant à terre, tas de poils pubiens datant de la dernière épilation… Mais les membres du club font soudain irruption et, pensant pouvoir recruter de nouvelles recrues, leur expliquent un peu comment va se passer la rentrée, les mettant ainsi en garde contre les dangers qui les guettent. En effet, la plupart des filles étant internes dans l’établissement depuis le collège, les groupes d’amies sont déjà formés et les externes se retrouvent souvent exclues. Les trois jeunes filles découvrent alors un panel de ce qui les attend : mépris, jalousie, tendances lesbiennes… Mais le jour du premier cours venu, elles sont pourtant fermement décidées à ne pas se laisser faire !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Résolument tourné vers l’humour, ce manga est aussi bien destiné aux femmes qu’aux hommes désireux de découvrir le « côté sombre » de ces dernières. Même si certains cas sont exagérés, il y a un fond de vérité indéniable dans les scènes de vie quotidienne de ces lycéennes qui passent la plupart de leur temps enfermées entre elles dans leur école. Certains sujets sont traités de manière plutôt crue, et c’est d’ailleurs le leitmotiv de ce manga, tel qu’il est présenté dans le premier chapitre, que de montrer que tout n’est pas aussi beau qu’on l’imagine dans le monde des filles. Le trait est fluide et se prête bien au thème, le tout étant plutôt agréable à lire, sans pour autant être très travaillé (les décors sont souvent inexistants ou alors très peu remplis). Certains plans relèvent parfois du fan-service mais ne sont au final pas si nombreux. Plus qu’à un manga ecchi humoristique, c’est donc à un manga humoristique parfois très légèrement coquin que l’on à affaire. On se paye donc une bonne tranche de rigolade, en espérant que le prochain volume nous mènera encore plus profond dans les abîmes de la honte féminine.
