L'histoire :
Alors que Noël, la fête des amoureux au Japon, arrive à grand pas, Eriko, Yuma et Kôda dépriment un peu de ne pas avoir de petit ami avec qui passer cette période. D’ailleurs, comme toujours dans ce genre de cas, elles tombent sur Ayano qui fait des achats romantiques avec Shimotakatani et les trois jeunes filles la chamaillent un peu. Puis, Eriko propose à ses deux compères de se faire une petite fête de Noël entre amies n’ayant pas de petit copain, et le rendez-vous est pris pour le 23 décembre au soir. Eriko s’occupe du sapin et Kôda de la décoration mais, cette dernière n’ayant pas du tout la tête à ça, ce qu’elle a préparé ne fait pas du tout ambiance de Noël. Yuma les rejoint bientôt après avoir fait les courses pour la nourriture. Mais comme il y avait trop de monde, celle-ci a fini par acheter des sushi pour le dîner et, au lieu d’un gâteau pour le dessert, elle a pris des dango, des sucreries à base de riz, typiquement japonaises. Idem pour le champagne : comme tout était vendu, elle a du se rabattre sur du saké. Au final, les jeunes filles se retrouvent avec une fête à la japonaise au lieu d’une fête de Noël…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Malgré quelques gags bien trouvés et certains qui donnent dans la répétition mais font encore mouche après trois volumes, ce quatrième tome déçoit quelque peu par son manque d’humour. Bien sûr, tout se déroule toujours dans le ton de la rigolade, mais les vrais rires sont beaucoup moins présents que par le passé lors de la lecture. Pour se renouveler un peu, l’auteur repart dans le passé de ses protagonistes pour nous parler un peu de leur rencontre, l’occasion de rompre un peu avec le quotidien de la série. Quant aux dessins, ils restent travaillés et se prêtent très bien au ton de la série. Les décors, les encrages et les tramages sont corrects, même si ces derniers sont souvent assez austères et de modèles très similaires en différentes variations. Au final, même si l’humour est moins féroce, la lecture reste agréable et on passe un bon moment. En espérant que la série ne continuera pas sur cette pente douce de l’essoufflement et retrouvera un peu de ce qui faisait le charme des premiers volumes.