L'histoire :
Comme tous les matins, Eriko prend le train pour se rendre au lycée. La rame est remplie de monde et un homme décide d’en profiter pour lui tripoter la poitrine. Mais heureusement, la lycéenne avait prévu le coup et plante violemment la mine d’un stylo dans la main du pervers. Lorsqu’elle descend enfin du train, la demoiselle se rend compte que son agresseur a quand même eu le temps de lui laisser du sperme sur sa jupe. Horrifiée par cette découverte, elle accourt voir son professeur principal, M. Odawara, et lui expose son problème devant tout le monde. Le professeur lui explique alors que c’est une bonne période pour les pervers et les lycéennes le regardent immédiatement d’un air accusateur. Ce dernier tente alors d’expliquer qu’il ne s’agit pas de lui mais la plupart des filles restent dubitatives. Eriko et ses amies décident alors de se venger et de « se faire le petit vieux ». Elles sèchent les cours et tentent tant bien que mal d’attirer les pervers pour les prendre en flagrant délit et les tabasser…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après un quatrième volume un peu décevant, celui-ci observe un regain d’humour et de dynamisme, même si le côté crade du début a disparu. Comme d’habitude, on retrouve les lycéennes dans des aventures aussi absurdes que loufoques et on rigole souvent face à la stupidité des jeunes filles. L’auteur conserve son sens de la dérision et traite de façon originale de vrais problèmes de société, tels les pervers dans les transports ou bien encore le toboggan en bikini à la piscine. Quant aux dessins, ceux-ci sont toujours de bonne qualité malgré un découpage et un tramage assez classiques. Les cases sont plutôt bien fournies avec des décors relativement présents et toujours soignés, et le fan-service est beaucoup plus mis à l’honneur que d’habitude, n’en déplaise à ces dames. Au final, la lecture de ce cinquième volet est drôle et sympathique et l’on attend encore une fois la suite avec plaisir.
