L'histoire :
Voyant que toutes se laissent aller, Eriko propose à ses amies de monter un club particulier : celui des futures beautés. Le but est simple : tout faire pour lutter contre la repousse des poils et les kilos en trop ! Au final, l’idée de s’entraider pour vaincre ces fléaux plaît assez aux autres, même si elles trouvent le nom du club complètement débile. Mais plusieurs problèmes se posent : il faut recruter des membres et, surtout, obtenir l’accord d’un professeur. C’est donc pleines d’espoirs qu’Eriko, Kôda et Yuma s’en vont voir Odagiri « l’idole » mais, « bizarrement », celui-ci les fout dehors lorsqu’il entend le nom du club que les jeunes filles comptent créer. Qu’à cela ne tiennent : elles se passeront de l’autorisation et des subventions du lycée pour leur club. Chacune commence alors à donner son point de vue. Pour devenir belle, Kôda propose de s’auto-persuader qu’elles le sont en passant leur temps à se regarder dans un miroir. Yuma propose d’épiler les sourcils d’Eriko avec des ciseaux à poils de nez et Ayano annonce qu’il suffit « simplement » de tomber amoureuse car l’amour est l’allié de la beauté. Quant à Ogawa, étant fille de pharmacien, cette dernière se bourre de compléments alimentaires en tous genres, à tel point qu’elle ressent des symptômes de manque dès qu’elle oublie de les prendre… Désespérées, les lycéennes décident finalement de demander conseil à la seule « poupée » qu’elles connaissent assez : Momoka, la garce de sœur de Yuma…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Changement de magazine de prépublication pour l’auteur mais le ton reste le même : toujours aussi déjanté. Les adolescentes continuent de connaître des aventures variées (sortie scolaire en randonnée, montage et recrutement d’un club et embrouilles fraternelles), ce qui n’avait pas toujours été le cas dans les volumes précédents où quelques redites se faisaient sentir. Tout n’est pas au même niveau mais, au final, on se bidonne bien quand même. On a plusieurs fois le droit à des pages couleurs, preuve que la série marche bien au Japon, même si celles-ci sont ici rendues en noir et blanc. De plus, 18 pages de bonus nous attendent à la fin du volume sous la forme de strips humoristiques en 4 cases et certains sont vraiment excellents. L’humour y est d’ailleurs encore plus cru que dans les chapitres habituels mais, malheureusement, certains souffrent de problèmes d’adaptation à rendre les jeux de mots tout à fait drôles. Le trait de l’auteur ne faiblit pas et celui-ci, s’il n’assure que le minimum syndical en terme de décors et de tramage, nous offre tout de même une mise en scène et des faciès hilarants pour ses héroïnes. Bref, un volume sympa de tout point de vue.