L'histoire :
Kamioda n’arrête pas de repenser à son rêve où il voyait Ayano en sous-vêtements et ses pensées impures le culpabilisent. Voyant qu’il n’a pas la pêche, Ayano décide de lui remonter le moral et l’emmène hors de l’enceinte du lycée. Les deux jeunes gens vont alors boire un soda dans un café et la demoiselle conseille à Kamioda de se détendre de temps en temps car il est trop sérieux. Le garçon repense alors à Ayano en culotte et se sent encore plus abattu. La jeune fille lui propose ensuite de faire du shopping car elle doit acheter un cadeau à quelqu’un. Kamioda pense qu’il s’agit de lui et cela le ravit. Mais, quand Ayano lui demande de choisir un portefeuille pour offrir à une personne venant d’Angleterre, le jeune homme déchante. Celui-ci choisit tout de même le cadeau et les deux jeunes gens vont se promener dans un parc. Là, Ayano reçoit un message sur son portable : son père ne reviendra pas tout de suite au Japon. Elle offre alors le portefeuille à un Kamioda aux anges. Un peu après, Ayano et Kamioda sont remarqués par trois jeunes filles qui ont été virées de Sa inte Sophia et veulent y retourner. Comme la demoiselle a justement son uniforme, le trio décide de s’en approcher…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
A l’instar de ses prédécesseurs, ce volume souffre encore d’un manque d’originalité concernant le scénario mais le rythme de l’histoire et l’humour sont suffisants pour nous faire passer un bon moment. Pour renouveler un peu les situations, l’auteur change les décors et place les protagonistes en ville puis à la mer. Si le premier chapitre a des allures de rendez-vous galant, les vacances d’été à Okinawa sont l’occasion de montrer un peu plus de culottes et de mettre Kamioda dans des situations embarrassantes. En plus des nombreux quiproquos, l’amour semble faire des ravages chez les jeunes filles tout comme Kamioda et ce dernier a de plus en plus de mal à supporter ses désirs. Il faut dire que les courbes de ces demoiselles sont très bien mise en valeur et l’abondance de fan-service ne saurait laisser le lectorat masculin de marbre. Les graphismes sont en effet soignés : la mise en scène est dynamique et on note de légers efforts pour le découpage, le tramage est travaillé et les cases sont plutôt fournies (comme les décors d’ailleurs). A défaut de renouveler le genre, ce volume nous offre un moment de détente agréable.
