L'histoire :
Un mois après les évènements du lycée, des recherches sont menées sur les gens atteints de l’ID, cette maladie qui transforme l’amour en désir de tuer. Une jeune femme, Mlle Ayashi, se rend dans un laboratoire de recherches et observe le cas d’un homme victime de ce mal et obsédé par la peinture. L’homme souhaite réaliser une toile avec le sang de sa bien-aimée. Contrairement à l’avis du médecin, Mlle Ayashi se rend auprès du patient et explique avoir l’aval de son supérieur. Mlle Ayashi ne cherche pas à parler avec le patient : elle dégaine son pistolet et l’abat d’une balle dans la tête. Puis, elle s’en va et rejoint des collègues qui la félicitent pour son premier meurtre. La demoiselle fait désormais officiellement partie du CID et son rôle consiste à isoler puis tuer les contaminés. Mlle Ayashi fait partie de ceux qui ne ressentent pas d’amour et sont donc immunisés contre l’ID...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Fini les problèmes au lycée, on passe à l’étape supérieure avec l’infection qui se répand au niveau national. On découvre alors une organisation qui cherche à les tuer, une autre société (dont fait partie Hanazono) qui rivalise avec elle et un laboratoire qui étudie les infectés. Le concept peut être intéressant mais il n’est hélas pas bien exploité. Déjà, les nouveaux personnages ont des comportements trop exagérés pour être crédibles. De plus, on ne saisit pas complètement leur cause et leurs opérations sont organisées étrangement. Il en va de même pour celle à laquelle appartient Hanazono. Et l’histoire s’attarde aussi sur quelques scènes de meurtres qui apportent de l’action mais pas forcément grand-chose d’autre. C’est dommage, mais au moins la surprise en fin de volume nous laisse espérer un peu plus d’intérêt pour la suite. Pourvu que cela en vaille vraiment la peine...