L'histoire :
Sur la muraille de Chine, un démon s’exclame « la gastronomie, c’est la guerre » : il s’agit en fait d’un cuisinier qui vient de réaliser des plats tellement bons lors d’un concours culinaire que tous les juges qui y ont goûté sont devenus fous et sont en train de se battre. Satisfait de sa victoire, l’homme s’enfuit avec un rire effrayant vers d’autres horizons… Un peu plus tard, à Tokyo, se déroule le plus grand concours de cuisine chinoise, c’est-à-dire le tournoi organisé par le critique Nichidô Otani qui, grâce au succès de cet évènement, compte bien asseoir sa notoriété. Dans chacune des catégories se trouvent des concurrents étonnants comme des cuisiniers de talent ou bien des soubrettes (!). Les épreuves sont retransmises à la télévision et la première, celle des nouilles, dévoile des plats surprenants. Mais la réelle surprise pour Kiriko, qui assiste au concours à la télévision, est de voir Jan y participer en tant qu’anonyme : cela faisait trois ans qu’il était parti en Chine et que la jeune femme n’avait pas de nouvelle de lui ! Sur le lieu du tournoi aussi, c’est la stupeur : tous reconnaissent celui qu’on surnomme « le tueur de juges »…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Imaginez Yakitate Ja-pan ! avec Hiruma, le quater back cinglé d’Eyeshield 21, en guise de cuisiner et vous aurez un parfait aperçu de cette nouvelle série. En effet, sous couvert d’un concours gastronomique, l’auteur nous offre une comédie culinaire déjantée où la simple dégustation d’un plat peut vous rendre fou, littéralement. Le nekketsu est roi et les personnages sont tous de grands malades, Jan en étant la parfaite incarnation, et on apprécie le fait que les plats ne se limitent pas qu’à un seul type pour tous les matchs : les pâtes chinoises sont d’abord à l’honneur, puis les œufs, etc. Graphiquement, on est là aussi dans l’exubérance : le découpage et la mise en scène sont très dynamiques, les cases sont toujours fournies (parfois même un peu trop), le fan-service est très présent et les personnages regorgent d’expressivité. On notera d’ailleurs que Jan ne partage pas que le caractère avec Hiruma, leur design étant très similaire, et que les demoiselles ont toutes des poitrines à faire pâlir des pastèques. Un démarrage en trombe qu’on espère voir continuer par la suite.