L'histoire :
Le jour de son mariage, Naeko offre son bouquet à une jeune fille pour que celle-ci trouve le bonheur auprès d’un homme. Deux ans plus tard, fraîchement divorcée, Naeko travaille dans une agence matrimoniale dont le patron est son ex-mari, Sôichi. Ce dernier, bien que toujours frivole, ne cesse de lui demander en vain de revenir auprès de lui. Après s’être une fois de plus disputée avec son ex-mari, Naeko se rend dans un hôtel traditionnel pour voir si elle peut y organiser des rendez-vous pour les clients de son agence. On la fait attendre le maître du thé dans une pièce et elle constate avec surprise que celui-ci est en fait un adolescent, très joli garçon. Celui-ci remarque la surprise de la jeune femme et, mal à l’aise, Naeko tente de sortir de la pièce. Seulement, elle a des fourmis dans les jambes et se vautre littéralement par terre. Le maître du thé lui caresse alors la cheville avant de l’embrasser et de lui dire qu’il viendra la voir à l’agence le lendemain. Le jour venu, Sôichi la soumet à un ultimatum : soit elle le re-épouse, soit elle est virée si elle n’a personne d’autre avec qui se marier. C’est alors qu’arrive le maître du thé et Naeko se jette sur lui en déclarant que c’est lui qu’elle va épouser, ce que ce dernier accepte aussitôt. Mais Naeko n’est pas au bout de ses surprises : le maître du thé est le frère de Sôichi et c’est à lui que Naeko avait offert son bouquet le jour de son mariage car elle croyait que c’était une fille...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Itadakimasu (traduisez « bon appétit ») est la troisième série de Yuki Yoshihara à nous parvenir en France, après Darling et Ai suru hito (toutes deux chez Panini). Comme à son habitude, l’auteur nous offre une histoire à la fois drôle et romantique. En effet, le sujet principal reste une histoire d’amour entre une jeune femme et un lycéen mais, plutôt que de traiter ce sujet de façon grave et triste, la mangaka préfère en jouer et créer des situations hilarantes. Ainsi les moments d’émotions alternent avec des gags efficaces, notamment grâce à une Naeko prenant des visages dignes de mangas d’horreur ou se transformant en SD (un petit corps tout difforme avec une grosse tête). Pour ce qui est des dessins, les personnages sont expressifs et attachants, et les décors ne sont ni négligés ni très présents, souvent remplacés par des trames. Quant aux scènes de sexe, celles-ci ne sont jamais crues mais sont assez érotiques pour réserver cette série à un public averti. C’est donc un bon début pour cette courte série (composée de quatre volumes) dont on attend la suite avec impatience.