L'histoire :
Le temple Honnô est en train de subir une attaque ennemie. Malheureusement, les soldats n’arrivent pas à maintenir les défenses car leurs adversaires, menés par le traître Mitsuhide, sont en fait leurs anciens compagnons devenus de véritables monstres. En apprenant cela, Nobunaga n’est pas très surpris mais une autre surprise l’attend : Sakuikazuchi, des huit dieux de foudre, vient à sa rencontre sous sa vraie forme, ce qui veut dire que le maître de cette dernière, le dévoreur d’étoiles, est sur le point de se réveiller et de dévaster le monde. Pendant ce temps-là, Shinsaku affronte Honoikazuchi qui se montre sans pitié puisqu’il n’hésite pas à tuer un de ses amis. Shinsaku ne comprend pas comment il est possible de faire une chose pareille et laisse exploser sa colère...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le volume précédent opérait un saut dans le temps afin d’introduire rapidement la guerre mais la confusion était de mise à tous les niveaux. Ici, on constate une amélioration quant à la fluidité des scènes d’action (on arrive en effet à suivre assez facilement ce qu’il se passe) et à la narration. On découvre enfin le but ultime des méchants ainsi que la destinée finale des jumeaux et de Nobunaga, et la bataille finale atteint son paroxysme avec des allures de fin du monde. Cependant, avec la pléthore de personnages qui ont un nom à rallonge (voire plusieurs noms quand ils se réincarnent), on est tout de même parfois un peu perdu et il faut bien reconnaitre que les choses se terminent de manière un peu trop évidente avec une dose de pathos inutile (mention spéciale d’ailleurs à la demoiselle qui se sacrifie en souriant de manière sur-classique car elle est heureuse d’aider ses amis) pour un rendu final qui laisse indifférent. Quant aux graphismes, ceux-ci sont toujours trop chargés et les planches ne sont pas toujours très abordables du premier coup d’œil. De plus, les personnages ont des tenues qui rajoutent dans la surenchère (armures qui prennent deux fois plus de place que leur porteur pour ces messieurs, décolletés qui montrent des poitrines à faire pâlir Pamela Anderson pour ces dames). Et que dire de la moto dans un univers d’heroic fantasy plutôt orienté médiéval jusqu’ici ? Bref, une série à oublier définitivement.