L'histoire :
Après avoir volé en douce un baiser à Yukino, Ryû sort de la maison sans voir qu’il fait tomber une enveloppe. Yukino la ramasse et découvre à l’intérieur un billet d’avion pour Londres. La demoiselle se rappelle alors que le garçon est un élève étranger et l’idée de son départ la bouleverse. Elle passe un moment à déprimer sur son lit avant de se dire qu’elle ferait mieux de se le sortir de la tête. Un peu plus tard, alors qu’elle arrange des fleurs, Yukino est rejointe par Ryû qui veut l’aider. Aussitôt, Yukino le rembarre et le jeune homme s’en va sans insister. Après cela, Yukino se rend dans la chambre de Ryû et y découvre qu’il a reçu énormément de lettres le suppliant de retourner à Londres. Yukino se dit qu’elle a eu tort d’être égoïste, qu’elle n’est pas la seule à avoir besoin du garçon et décide de partir à sa recherche pour s’excuser...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Alors que le précédent opus nous laissait espérer une trame de fond tragique pour l’histoire, celui-ci sonne le glas de l’intrigue : non seulement le récit est complètement ridicule, mais en plus les personnages ne sont pas attachants. D’abord, Yukino est une cruche de combat : si on peut accepter qu’elle soit cruellement timide, on a néanmoins du mal à trouver crédible, ne serait-ce qu’une minute, que la jeune fille ne puisse embrasser son petit ami devant les gens (il faut que cela reste secret car elle est trop timide pour assumer...). De plus, le scénario a bien du mal à faire preuve d’intérêt tant les « obstacles » du couple sont insipides : Ryû a un billet pour Londres, le garde du corps du jeune homme fait son apparition (cela sert surtout à mettre en scène un nouveau personnage qui amène des gags, hélas sans succès) et, pire que tout, la demoiselle ne veut pas faire l’amour. C’est ce point là le plus navrant : que Ryû ait des envies est normale, mais que la mère de la demoiselle encourage sa fille de 16 ans à coucher pour se décoincer (elle est trop timide : un petit coup entre les cuisses lui fera du bien !), c’est tout de même hallucinant ! Le tout étant mis en images par des graphismes moyens (tramage au rendu très moyen, silhouettes parfois grossières...), on ne peut qu’être navré par ce second volume.